RSS

« MOONFALL » (2022)

11 Juin

Écrit et réalisé par Roland Emmerich qui n’en est pas à son premier essai dans le domaine de la SF apocalyptique et extra-terrestre, « MOONFALL » prend pour thème les dangers et dérives de l’I.A. pour un pamphlet infantile aux accents « woke » des plus irritants.

La lune est en fait une mégastructure bâtie par des aliens (mais si !), prise d’assaut par une sorte de serpent géant formé par des milliards de données informatiques en révolte contre l’Humanité (don’t ask !). La voilà donc – la lune – déviée de son orbite et menaçant de s’écraser sur terre ! Heureusement, celle-ci sera sauvée par trois héros : un gros nerd complotiste mais surdoué (John Bradley), un astronaute has-been (Patrick Wilson) et la directrice de la NASA (Halle Berry) qui partent en fusée filer une avoine à l’I.A. Ce film est tout simplement consternant de bêtise, de naïveté, le dialogue donne envie de pleurer, les personnages sont absolument grotesques du premier au dernier. Si les films précédents d’Emmerich tenaient à peu près la distance, celui-ci maintenant âgé de 73 ans, aurait peut-être pu tenter quelque chose de plus mature et ambitieux. C’est long, très long, les pauvres comédiens qui ont dû passer l’intégralité du tournage à s’agiter devant des écrans verts et font peine à voir. On reconnaît, mais il faut avoir de bons réflexes, ce bon vieux Donald Sutherland en fauteuil roulant, le temps d’une séquence. Pour le reste, c’est une bouillabaisse de film-catastrophe, de drames familiaux, de science-fiction illisible et de grand spectacle lénifiant et moralisateur. Pas facile à recommander donc, sauf éventuellement pour le numéro sympathique de Bradley (« GAME OF THRONES ») qui parvient sans se donner beaucoup de mal à s’accaparer la vedette du film.

HALLE BERRY, PATRICK WILSON, JOHN BRADLEY ET DONALD SUTHERLAND
 

3 réponses à “« MOONFALL » (2022)

  1. Don Gaetano

    11 juin 2024 at 6 h 22 min

    Bruce et sa bande de gros bras issue d’Armageddon n’était pas dispo ? Il y a bien un Wilson, mais ce n’est pas le même. Dommage ! Cela aurait pu être marrant de les retrouver ici.

     
  2. Thomas

    11 juin 2024 at 7 h 24 min

    pendant tout le film, je m’attendais à voir débarquer Leslue Nielsen tellement ce film ressemble à une parodie

     
  3. jicop

    11 juin 2024 at 11 h 11 min

    Au fond un vrai film catastrophe ; mais dans son sens le plus littéral : rien ne va , les clichés sont enfilés à la pelle ( toujours un geek dans l’aventure putain !! ) , la mise en scène pied-de-plomb et les pubs en lousdé pour Lexus . Thomas a raison , ça pourrait etre un film des ZAZ mais ça n’en est pas un . 150 millions de dollars pour cette Grosse catastrophe ( en Allemand dans le texte ) . Emmerich avait déja pondu un  » Moon 44  » en Allemagne qui était déja pas terrible . Arrete d’etre dans la lune Roland , ça ne te réussit pas .

     

Laisser un commentaire