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Archives Mensuelles: juillet 2013

BAMBINO JEUNE, MINCE ET GLABRE…

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CARLO PEDERSOLI, ALIAS ‘BUD SPENCER’ DANS UN DE SES PREMIERS RÔLES, DANS LA COMÉDIE « UN HÉROS DE NOTRE TEMPS ». DÉJÀ IMPOSANT !

 
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Publié par le 31 juillet 2013 dans CINÉMA ITALIEN, IMAGES DE LÉGENDE

 

EILEEN BRENNAN : R.I.P.

EBRENNAN

EILEEN BRENNAN (1932-2013), ACTRICE DE COMPOSITION DES ANNÉES 70, CONNUE POUR SES RÔLES DANS « LA DERNIÈRE SÉANCE » ET « L’ARNAQUE »

 
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Publié par le 31 juillet 2013 dans CARNET NOIR

 

« PAROLE D’HOMME » EN VERSION LONGUE !

SHOUT

LE MARVINOPHILE EXULTE : EN SEPTEMBRE SORT AUX U.S.A. LA VERSION LONGUE (30 MINUTES EN BONUS !) JUSQU’ICI INÉDITE EN VIDÉO. LE FILM EN RESSORTIRA-T-IL GRANDI ? À SUIVRE TRÈS BIENTÔT…

 

« UN EROE DEI NOSTRI TEMPI » (1955)

EROE1« UNE EROE DEI NOSTRI TEMPI » (litt. : « UN HÉROS DE NOTRE ÉPOQUE ») est un véhicule entièrement dédié au génie comique d’Alberto Sordi et aussi l’autopsie de la lâcheté ordinaire. C’est écrit sur un ton bouffon et sarcastique et Mario Monicelli mène son film à un train d’enfer proche du chaos, malgré quelques grosses chutes de rythme de temps en temps.

Visiblement peu dirigé, Sordi s’en donne évidemment à cœur-joie dans cette caricature de petit employé servile, couard, avaricieux, délateur, prêt à toutes les trahisons. Vraiment difficile de lui trouver une seule qualité ! Mais l’acteur bouffe littéralement l’écran et a de grands moments comiques. Fils-à-maman geignard, aux opinions politiques bien tranchées (« Je ne suis pas de gauche, je ne suis pas de droite. Mais je ne voudrais pas qu’on croie que je suis au centre pour autant »), son ‘Alberto’ est un personnage désopilant, que sa trouille entraîne à être pris pour un terroriste. Quand à la fin, il se demande où il va pouvoir trouver un job pépère, sans risque, sa vieille bonne trouve la solution : qu’il s’engage dans la police ! Même si le film n’existe que par et pour « Albertone », on a tout de même le plaisir de retrouver Franca Valeri très en verve en veuve mythomane, la belle Giovanna Ralli et – surprise ! – une sorte de jeune premier bâti en armoire à glace, jouant son ombrageux fiancé : un certain Carlo Pedersoli, qui devait se rendre célèbre quelques années plus tard sous le pseudo de ‘Bud Spencer’. On a un peu de mal à le reconnaître, mais la carrure et le regard ne trompent pas ! Pas un grand film donc, mais une pantalonnade enjouée et mouvementée, qui permet de voir Sordi dans ses œuvres. Ce n’est déjà pas rien.

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FRANCA VALERI, ALBERTO SORDI, GIOVANNA RALLI ET BUD SPENCER

 

HAPPY BIRTHDAY, LOUIS !

DEFUNÈS

LOUIS DE FUNÈS (1914-1983), LA STAR LA PLUS IMPROBABLE ET POURTANT LA PLUS POPULAIRE DE L’HISTOIRE DU CINÉMA FRANÇAIS

 
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Publié par le 31 juillet 2013 dans ANNIVERSAIRES, COMÉDIES

 

« SILENT PARTNER » : Charles McGraw dans « Les incorruptibles »

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CHARLES McGRAW

« SILENT PARTNER » est un épisode de la 3ème saison de la série mythique « LES INCORRUPTIBLES » qui offre deux curiosités : d’abord le ‘méchant’ principal n’a pas de visage. Comme « Blofeld » dans certains 007, il n’apparaît qu’en pénombre ou dissimulé derrière un abat-jour. D’ailleurs, l’acteur qui l’incarne est inscrit au générique comme ‘The Partner’. Amusant gimmick dans une série généralement ultra-sérieuse. Ensuite, c’est un des seuls épisodes où Lee Hobson (Paul Picerni) a un rôle central au lieu de jouer les silhouettes muettes derrière Ness. Le scénario se focalise sur une lutte d’egos entre les deux flics : alors que c’est Picerni qui a abattu un avocat véreux en sauvant la vie de Robert Stack, celui-ci déclare à la presse qu’il est le tireur. Frustré et déçu, Picerni comprendra plus tard que son chef n’a fait cela que pour le protéger.

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PAUL PICERNI, ROBERT STACK, DYAN CANNON, BERT CONVY ET CHARLES McGRAW

Quelques ‘guest stars’ intéressantes vont et viennent : Dyan Cannon brune et toute jeune en chanteuse blasée, Bert Convy en ‘stand-up comedian’ et le buriné Charles McGraw dans un personnage inepte de caïd, qui ne lui donne pas beaucoup de grain à moudre.

À voir donc pour le plaisir de voir ENFIN Paul Picerni en gros-plan et avec des répliques à dire.

 

QUAND CLINT RENCONTRE MR. ED….

En 1962, alors qu’il était en plein tournage de sa série TV « RAWHIDE », Clint Eastwood eut l’honneur et le privilège de jouer son propre rôle dans la sitcom « MONSIEUR ED, LE CHEVAL QUI PARLE », pour l’épisode « CLINT EASTWOOD MEETS MISTER ED », réalisé par son ami et mentor Arthur Lubin.

Mr. Ed (le cheval qui parle, donc…) est jaloux depuis que Clint s’est installé dans le quartier avec son cheval qui risque de lui piquer toutes les pouliches. Il demande donc à son ami Alan Young de le faire déguerpir. Après une suite de quiproquos modérément hilarants, Eastwood se retrouve à faire répéter une pièce « western » aux héros de la série.

CLINT MR ED

CLINT EASTWOOD, ALAN YOUNG ET… MR. ED FAISANT LE PITRE

Bon, ne tournons pas autour du pot, c’est lamentable ! Mais comment résister au plaisir pervers de voir le futur ‘No Name’ jouer un avatar de lui-même, vivant seul avec sa gouvernante l’inénarrable Kathleen Freeman et jouant les jeunes premiers propres sur lui mais légèrement irascibles sur les bords ? Qui sait, à l’époque son ego a peut-être été flatté qu’on lui propose de voir son nom inclus dans le titre d’un film. Même de 26 minutes… Même face à un cheval qui remue les lèvres…

 

LE CAMÉLÉON…

TMILIAN

DES ANNÉES 60 À AUJOURD’HUI, LE CUBAIN TOMAS MILIAN A RÉINVENTÉ LE SENS DU TERME « ACTEUR-CAMÉLÉON ». À CHAQUE FOIS MÉCONNAISSABLE !

 
 

HAPPY BIRTHDAY, ARNOLD !

ARNOLD

ARNOLD SCHWARZENEGGER AVAIT PRÉDIT QU’IL SERAIT « BACK » ET LE VOILÀ ANNONCÉ DANS DES SUITES DE « TERMINATOR » ET… « CONAN » !

 

« OBLIVION » (2013)

OBLIVIONÉcrit et réalisé par Joseph Kozinski daprès sa propre BD, « OBLIVION« , c’est l’éveil à la conscience d’une créature artificielle, la réalité réinventée dans le but d’exploiter une espèce, le thème éternel du « love conquers all »… Il n’y a rien de bien nouveau dans le monde de la SF et « OBLIVION» ne cherche pas à faire original à tout prix. Il suit fidèlement les traces de ses prédécesseurs dans le genre, rend hommage à « 2001, L’ODYSSÉE DE L’ESPACE » ou « LA PLANÈTE DES SINGES », voire à « MATRIX » et s’inscrit dans une tradition sans la révolutionner.

Le film est agréable et parfois stimulant, mais comme souvent dans les blockbusters (même ceux dotés d’une cervelle comme celui-ci), il dure trop longtemps et accumule – box-office oblige – les séquences d’action pas toujours nécessaires. Ainsi, le dernier quart semble-t-il interminable et répétitif, voire radoteur. On est en revanche agréablement surpris par l’utilisation sobre d’un Tom Cruise en mode « profil-bas », qui contient son habituel narcissisme pour se mettre au service du scénario. Il n’empêche qu’il se bat contre lui-même et contemple des milliers de clones à son image, vers la fin ! Heureux choix également des deux comédiennes Olga Kurylenko et Andrea Riseborough, certes jolies, mais qui n’ont rien de « canons » ou de top-models. Le quasi-caméo de Morgan Freeman en vieux sage sentencieux tient par contre du cliché tant on l’a déjà vu et revu dans cet emploi. Nikolaj Coster-Waldau a un belle présence dans un rôle quasi-muet. À noter qu’on reconnaît l’omniprésente Melissa Leo à travers un écran de contrôle, sur la durée du film. En réalité, la vraie star de « OBLIVION », c’est son directeur artistique et/ou son chef-décorateur. On est fasciné du début à la fin par l’ampleur des décors, l’imagination déployée pour créer un univers complètement dépaysant et jamais vu, essentiellement dans la base où évoluent les deux héros. À condition de fermer les yeux sur une orgie de fusillades, de poursuites de drones dans des canyons très « video games » et une propension à la sentimentalité, c’est un film de SF imaginatif et intrigant qui mérite le coup d’œil. Pas plus. Mais pas moins non plus…

OLGA KURYLENKO, TOM CRUISE ET NIKOLAJ COSTER-WALDAU