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Archives de Catégorie: LES FILMS DE RACHEL WEISZ

« LOVELY BONES » (2009)

Adapté d’un roman d’Alice Sebold, « LOVELY BONES » est un curieux mélange de drame familial, de film de serial killer et de ghost story, narré par Peter Jackson de façon onirique et poétique, malgré l’âpreté de l’histoire.

Saoirse Ronan, ado de 14 ans respirant la joie de vivre, est assassinée par un voisin (Stanley Tucci) qui n’en est pas à son coup d’essai et qui fait disparaître son corps. Alors que les parents de la jeune fille (Mark Wahlberg et Rachel Weisz) ont du mal à faire leur deuil, Saoirse est « coincée » aux portes de la mort, dans un univers mouvant, un purgatoire angoissant. Jackson utilise les CGI en vieux routier et en abuse parfois, étirant les séquences post mortem jusqu’à créer des trous noirs de longueurs qui finissent par ralentir et plomber son film. Heureusement, « LOVELY BONES » est truffé de moments frappants (la mort de l’adolescente entraînée sous terre, le face à face entre le père et le meurtrier, etc.) qui maintiennent l’intérêt malgré les complaisances. Encore un de ces films inspirés et puissants, qui auraient mérité un monteur plus sévère et des effets spéciaux moins présents. Mais qu’importe ! « LOVELY BONES » se laisse regarder avec plaisir et émotion, grâce à Saoirse Ronan, lumineuse et d’une rare intensité. Sa fuite dans la ville déserte, incolore, alors qu’elle ignore encore qu’elle est morte, est un moment réellement bouleversant. La distribution est d’un excellent niveau : Wahlberg et Weisz sous-utilisés mais parfaitement à leur place, Michael Imperioli en flic serviable (mais complètement inutile à l’action), Susan Sarandon en mamie portée sur la boisson et bien sûr Tucci, glauque et haïssable en tueur en série apparemment insaisissable. À voir donc, ce film atypique et esthétiquement intrigant, qui dure trop longtemps pour son propre bien.

À noter, pour le fun, que tous les acteurs principaux (adultes) portent une perruque ! Cela n’a aucune justification et celle de Wahlberg est particulièrement voyante.

SAOIRSE RONAN, RACHEL WEISZ, MARK WAHLBERG ET STANLEY TUCCI
 

« LA VEUVE NOIRE » (2021)

Situé dans l’arborescence Marvel entre deux « AVENGERS », « BLACK WIDOW » de l’Australienne Cate Shortland démarre plutôt bien avec la fuite en 1995 d’espions russes infiltrés aux U.S.A. et la prise en main de deux fillettes par le malfaisant Ray Winstone pour en faire des super-soldats téléguidés.

Ensuite, c’est inévitable, on doit subir une avalanche de poursuites et bastons, des GCI de plus en plus élaborés, des circonvolutions scénaristiques incompréhensibles à moins de connaître par cœur tous les films de la saga. Mais, heureusement, quelque chose se produit : en utilisant des comédiens hauts-de-gamme et en traitant en filigrane les thèmes du libre-arbitre et surtout de la famille recomposée, Shortland parvient à insuffler un semblant d’âme dans le processus abêtissant du film de superhéros. Scarlett Johansson et Florence Pugh sont tout à fait crédibles en (fausses) sœurs rivales qui réapprennent à s’aimer, Rachel Weisz et David Harbour sont très humains en super-espions fatigués de servir de pions. Et Winstone est prodigieux de vilenie aveugle dans ce rôle de despote cruel traitant les jeunes femmes comme du bétail. William Hurt a pris un gros coup de vieux et Olga Kurylenko apparaît peu, mais fait impression en pendant féminin de Robocop. Malgré quelques longueurs, « BLACK WIDOW » parvient à trouver sa tonalité et sa vitesse de croisière à mi-parcours et ne laisse pas de souvenirs trop désagréables. Des moments comme le repas de la « famille » enfin réunie après 25 ans sont à la fois drôles et touchants. Pour le reste, c’est le tout-venant du genre, avec ce que ça comporte de pyrotechnie envahissante et de bagarres qui n’en finissent pas.

À noter : lors de l’épilogue traditionnel, pendant le générique-fin, on a le plaisir de retrouver la fabuleuse Julia Louis-Dreyfus dans un personnage qu’elle a créé la même année dans la série TV : « FALCON ET LE SOLDAT DE L’HIVER ».

RAY WINSTONE, SCARLETT JOHANSSON, DAVID HARBOUR, RACHEL WEISZ ET FLORENCE PUGH
 
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AUJOURD’HUI, RACHEL A 50 ANS !

WEISZ 50

 

« LA FAVORITE » (2018)

« LA FAVORITE » de Yorgos Lanthimos se déroule au 18ème  siècle et confronte trois personnages : la reine Anne (Olivia Colman) vieillie, malade, influençable, sa conseillère et amante (Rachel Weisz) qui dirige l’Angleterre à sa place et pousse à la guerre, et enfin Emma Stone, une jeune servante fraîchement arrivée au palais, qui va tout faire pour évincer son aînée, la remplacer dans le lit de la reine et épouser un noble.FAVORITE.jpg

Même si le scénario est un jeu permanent de manipulations, de trahisons, de stratagèmes infâmes, l’intérêt du film vient d’abord des comédiennes et surtout de la forme et des choix esthétiques radicaux du réalisateur. Le film est entièrement tourné en lumières naturelles ce qui lui donne une rare authenticité, le chef-opérateur Robbie Ryan filme la plupart des plans en focales extrêmement courtes et déformantes qui laissent une sensation de rêve éveillé ou plutôt de cauchemar. La vision altérée du monde que pourrait avoir cette reine décatie, un pied dans la tombe. Olivia Colman domine complètement le film dans ce rôle douloureux à contempler : obèse, les jambes couvertes de plaies, la lippe molle, l’air hagard, elle semble constamment aux portes de la folie, au milieu de ses lapins nommés d’après tous les enfants qu’elle a perdus au cours de sa vie. Un extraordinaire numéro d’actrice ! Weisz est également superbe en maîtresse-femme déterminée et dure comme l’acier et Emma Stone étonnante en intrigante aux faux airs naïfs d’oie blanche qu’elle n’a jamais été. Très beau trio d’actrices parfaitement distribuées.

Comme les œuvres précédentes du réalisateur, « LA FAVORITE » est un film étrange, décalé, dérangeant parfois, qui refuse les codes habituels du film « à costumes » pour privilégier l’atmosphère et l’introspection. On peut être surpris par certains anachronismes de langage, par la manière frontale dont sont traitées les scènes de sexe, mais difficile de demeurer indifférent devant cette « FAVORITE ».

 

« STALINGRAD » (2001)

ENEMY2L’idée de départ de « STALINGRAD » est excellente : avec en toile de fond la célèbre bataille de 1942 entre les Russes et les Nazis, le scénario se focalise sur le duel à mort entre deux ‘snipers’ d’exception : Jude Law, jeune paysan élevé au rang de héros national par l’officier de propagande Joseph Fiennes et Ed Harris, colonel allemand impitoyable a priori plus fort et plus intelligent que lui. Confrontation d’individus, mais teintée de lutte des classes.

Après un début fulgurant aux moyens impressionnants, le film se fixe dans des décors de ruines, de souterrains, dans une photo verdâtre monochrome qui finit par donner une sensation de piétinement voire de répétition des mêmes situations. De plus, le triangle amoureux entre le naïf Law, le tourmenté Fiennes et la belle Rachel Weisz, passionaria enflammée, tombe comme un cheveu sur la soupe et décrédibilise beaucoup le film, tout en le délayant et en espaçant trop les affrontements entre tireurs d’élite. Mais malgré tout, « STALINGRAD » parvient à maintenir l’intérêt pendant plus de deux heures, grâce entre autres à une superbe BO de James Horner et à plusieurs morceaux de bravoure vraiment efficaces. Si Jude Law et Rachel Weisz sont très bien dans des emplois assez simples, Fiennes comme toujours, surjoue et compose un traître « shakespearien » quelque peu agaçant. On aurait préféré qu’une vraie amitié existe entre lui et le sniper pour mieux la voir se désagréger. Mais l’alchimie ne fonctionne pas un instant entre eux. Harris est d’une sobriété quasi-minérale en salaud au sang froid, Bob Hoskins est un officier féroce, Ron Perlman n’a pas le temps de s’incruster mais arbore un magnifique dentier d’acier. On reconnaît Eva Mattes (« WOYZECK ») en mère-courage. Sans être un chef-d’œuvre, « STALINGRAD » est sans doute le meilleur film en langue anglaise de Jean-Jacques Annaud, qu’un montage plus resserré aurait certainement mieux servi.

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ED HARRIS, JUDE LAW ET RACHEL WEISZ

 

« MA COUSINE RACHEL » (2017)

« MA COUSINE RACHEL » est, après la version de 1952 signée Henry Koster (chroniquée sur « BDW2 »), une nouvelle adaptation du roman de Daphné Du Maurier. Était-elle nécessaire ? À la rigueur pour une évocation plus explicite de la sexualité des protagonistes, pour une belle image en Scope et surtout pour la présence de Rachel Weisz au prénom prédestiné, dans ce rôle ambigu et vénéneux où elle succède avec bonheur à Olivia De Havilland.RACHEL

En revanche, le très falot Sam Claflin fait bien pâle figure comparé au souvenir qu’on gardait du jeune et enfiévré Richard Burton, dans ce personnage d’amoureux fou naïf et crédule, roulé dans la farine par une « veuve noire » implacable. Si tant est qu’elle soit réellement une criminelle. Là réside le vrai sujet de « MA COUSINE RACHEL ».

La version de Roger Michell ne laisse pas vraiment planer le doute. Il semble bien que Rachel ne soit qu’une prédatrice en quête de proies à dépouiller. Et le jeu de la comédienne s’accorde à cette vision du rôle. Toute de noir vêtue, l’œil de velours, la voix ensorcelante, Rachel Weisz ne laisse que peu de place à l’incertitude. Cela appauvrit pas mal le scénario, qui se réduit à la possession mentale d’un jeune puceau par une femme mûre et sûre de ses charmes. La voix « off » cherchant à créer une ambiguïté n’y parvient pas tout à fait.

Sans aucune surprise donc, le film se laisse regarder pour l’élégance de sa mise-en-scène, pour de bons seconds rôles comme la très charmante Holliday Grainger, Iain Glen, Pierfrancesco Favino (« SUBURRA »), et pour la scène d’amour la moins romantique possible dans un champ de fleurs bleues, qui s’achève dans un mouchoir souillé. Une façon de résumer le personnage de Rachel sans s’appesantir. Un petit geste, tout est dit !

 

« LE PROCÈS DU SIÈCLE » (2016)

Écrit par David Hare (« THE HOURS ») d’après des faits réels, réalisé par Mick Jackson (« BODYGUARD »), « LE PROCÈS DU SIÈCLE » confronte une spécialiste américaine de la Shoah (Rachel Weisz) à un pseudo-historien anglais (Timothy Spall) qui a bâti sa carrière sur des thèses négationnistes et qui attaque la jeune femme pour diffamation. Et selon la justice britannique, c’est à elle de prouver la réalité de l’horreur nazie remise en question.DENIAL

Malgré un tournage en format Scope, cela a très peu à voir avec du cinéma. Cela aurait dû être un téléfilm, qui aurait probablement gagné à être plus développé pour atteindre son plein impact. Toutefois, par la rigueur de son scénario et grâce à des séquences vraiment fortes comme la visite des avocats à Auschwitz, le film parvient à passionner et à faire vibrer d’indignation. Il faut dire que le trio d’acteurs réuni pour l’occasion est exceptionnel : Rachel Weisz d’abord qui – malgré une coiffure peu seyante – donne vie à ce personnage tout en colère et en frustration (en effet, ses avocats lui interdisent de s’exprimer pendant le procès !). Tom Wilkinson, définitivement un des très grands de sa génération, est magnifique en vieil as du barreau méticuleux et amateur de vin rouge. La vraie surprise vient de Timothy Spall, méconnaissable avec ses trente kilos de moins, dans le rôle haïssable et complexe de l’imposteur haut-en-couleur. Si on ajoute l’excellent Andrew Scott en avocat pragmatique et « en contrôle », on a là la crème des acteurs anglais du moment.

« LE PROCÈS DU SIÈCLE » a au moins le mérite de mettre en lumière des événements réels peu connus mais aux enjeux colossaux, parfaitement exprimés dans le dialogue. Un film utile et instructif donc, à voir pour ce qu’il dit plutôt que pour ce qu’il montre, qui demeure d’une grande platitude.

 

« DREAM HOUSE » (2011)

DREAM2Présenté comme une ghost story « DREAM HOUSE » étonne d’emblée par la signature de l’Irlandais Jim Sheridan, connu pour un cinéma plus engagé.

Le film démarre comme un énième avatar de « AMITYVILLE » (la petite famille idéale s’installant dans leur nouvelle maison où a eu lieu un massacre cinq ans auparavant) pour virer brusquement de bord à la 40ᵉ minute, pour un twist complètement inattendu à la M. Night Shyamalan. C’est LA grande idée, car elle déstabilise l’amateur de fantastique, remet tout en question et lance sur une tout autre piste pour la seconde partie, ravivant l’intérêt jusqu’au bout. Bien filmé et photographié (par l’immense Caleb Deschanel, rien que ça !), sans aucun effet qui fasse série B, « DREAM HOUSE » ne cesse de monter en puissance, jusqu’à la résolution cathartique un peu moins surprenante que le reste, mais très efficace. Sheridan a réuni un beau casting : Daniel Craig dans un rôle complexe à multiples visages. La scène où il visionne la vidéo dans le bureau du psychiatre est certainement ce qu’il a fait de mieux à l’écran. Il est bien entouré par Rachel Weisz en épouse aimante, inquiète, incertaine (et pour cause !), Naomi Watts en voisine-d’en-face par laquelle le malheur arrive et des seconds rôles qu’on est toujours heureux de retrouver au détour d’une scène comme Jane Alexander, Marton Csokas ou Elias Koteas qui repoussent tous deux les limites de l’ignominie. Il ne faut s’attendre à rien de révolutionnaire, mais « DREAM HOUSE » est très gratifiant le temps qu’il dure et entraîne dans son univers cauchemardesque où on perd progressivement tous ses repères. Tout ça grâce à un scénario qui se joue des codes du genre en assénant son coup de théâtre à mi-parcours au risque d’abattre trop tôt ses cartes. Ce n’est heureusement pas le cas.

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DANIEL CRAIG, NAOMI WATTS ET RACHEL WEISZ

 

« BEAUTIFUL CREATURES » (2000)

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ALEX NORTON ET RACHEL WEISZ

Dans la droite lignée des petits polars U.S. indépendants comme « SANG POUR SANG » ou « BOUND », « BEAUTIFUL CREATURES » situé à Glasgow, relate la rencontre fortuite de deux « pauvres filles » : Susan Lynch, une ex-junkie fiancée à un psychopathe (Iain Glen) et Rachel Weisz une « ravissante idiote » peroxydée régulièrement tabassée par son boy friend, frère d’un caïd du milieu.CREATURES

Une rencontre qui va déboucher sur une amitié immédiate mais aussi et surtout sur une avalanche de meurtres, de morts violentes, de chantages tout à fait réjouissante. Très bien rythmé, joliment cadré, le film tient en haleine du début à la fin, avec un humour sous-jacent très élégant et une écriture souvent fine. La réalisation de Bill Eagles s’efface derrière l’histoire, sans jamais être impersonnelle. Le charme vient évidemment des deux comédiennes très complémentaires, mais c’est Weisz qui sort du rang dans ce contremploi d’adorable sotte qui n’hésite jamais à se salir les mains quand la situation l’exige. Elle est à la fois irritante et extrêmement touchante et compose un vrai personnage, loin de la caricature qu’on aurait pu craindre. Maurice Roëves est comme toujours terrifiant en « boss » menaçant, Alex Norton parfait en ripou ventripotent, réminiscent de M. Emmet Walsh dans le film des frères Coen mentionné plus haut. Et Iain Glen fait un amusant numéro de raclure droguée jusqu’à l’os, d’une brutalité inouïe. Dans la mouvance des polars des années 90-2000, « BEAUTIFUL CREATURES » fait partie de ceux qui ont bien passé l’épreuve du temps. À redécouvrir donc, ne serait-ce que pour une Rachel Weisz au sommet de sa séduction.

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SUSAN LYNCH, MAURICE ROËVES ET RACHEL WEISZ

 

« LE RETOUR DE LA MOMIE » (2001)

MOMIE 2 2« LE RETOUR DE LA MOMIE » a été tourné deux ans après « LA MOMIE » par le même Stephen Sommers, mais l’action se situe neuf ans après et nos fougueux héros ont eu un fiston, aussi brave que ses parents.

Après un prologue « mythologique » consacré au ‘Roi Scorpion’ campé par un Dwayne Johnson quasi-débutant, le film retrouve les accents du n°1, mais cette fois l’anecdote/prétexte est démultipliée, le rythme endiablé et le dosage entre l’aventure et l’humour est mieux ajusté. On retrouve avec plaisir Brendan Fraser et surtout Rachel Weisz encore plus craquante que précédemment (surtout dans les flash-backs en fille du pharaon), le gaffeur John Hannah et le majestueux Oded Fehr, sans oublier Arnold Vosloo et Patricia Velasquez, couple infernal sans cesse ramené d’entre les morts. Petite mention au duo comique formé par le petit Freddie Boath et l’imposant Adewale Akinnuoye-Agbaje, colosse colérique que le morveux rend complètement chèvre. Leurs petites scènes ensemble sont de vrais régals. Que dire de plus sur un tel film ? Pas grand-chose, puisqu’il est essentiellement visuel et procure un plaisir immédiat qui ne nécessite guère l’usage de sa matière grise : c’est une débauche d’action ininterrompue, de bagarres, de fusillades, de fuites en dirigeable, de nuées de cafards, d’attaques de pygmées momifiés (sic !), etc. La castagne finale est spectaculaire, d’autant qu’elle est divisée en trois actions bien distinctes évoluant simultanément : une véritable prouesse de montage, d’autant plus que ce n’est jamais confus. C’est dire qu’on ne s’ennuie pas une seconde, qu’on retombe en enfance sans trop de résistance et qu’on retrouve encore une fois le plaisir des Indiana Jones, mêlé à une candeur et une bonne humeur héritées des vieilles BD d’antan. Une sequel parfaitement digne du film original donc, et peut-être même légèrement meilleure, à voir pour se délasser pendant deux heures et rire de temps en temps.

MOMIE 2

BRENDAN FRASER, FREDDIE BOATH, RACHEL WEISZ, ARNOLD VOSLOO ET DWAYNE JOHNSON

À noter : le personnage du ‘Roi Scorpion’ donnera lieu à un ‘spin-off’ éponyme, également incarné par Dwayne Johnson.