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Archives Mensuelles: janvier 2017

ROBERT ELLIS MILLER : R.I.P.

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ROBERT ELLIS MILLER (1932-2017) RÉALISATEUR TV DES ANNÉES 60 QUI TOURNA PLUSIEURS LONGS-MÉTRAGES DIGNES D’INTÉRÊT.

 
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Publié par le 31 janvier 2017 dans CARNET NOIR

 

HAPPY BIRTHDAY, SUZANNE !

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SUZANNE PLESHETTE (1937-2008), ACTRICE DE TV DES ANNÉES 60, APPRÉCIÉE AU CINÉMA DANS « LES OISEAUX » D’HITCHCOCK.

 
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Publié par le 31 janvier 2017 dans ANNIVERSAIRES

 

« LE VEILLEUR DE NUIT » (1997)

watch2En 1994, le danois Ole Bornedal tournait « NATTEVAGTEN » dans son pays natal avec le jeune Nikolaj Coster-Waldau en vedette. Trois ans après, le même Bornedal filmait « LE VEILLEUR DE NUIT », remake de son propre film pour le marché anglo-saxon.

Mais dès les premières séquences, on ne peut pas dire qu’il ait vraiment vendu son âme aux grands studios, car son film demeure extrêmement stylisé, aussi baroque dans la forme que dans le fond et n’a rien d’une série B de tueur en série comme tant d’autres. Le scénario suit la descente aux enfers d’un étudiant (Ewan McGregor) travaillant de nuit à la morgue et piégé par un tueur de prostituées qui accumule les preuves contre lui. La mise-en-scène est claustrophobique, tournant autour des trois ou quatre mêmes décors, dont un institut médico-légal presque kubrickien. Ce ne sont que gros-plans de visages en semi-pénombre, intérieurs en clair-obscur, angoisse diffuse, mais constante. Peu à peu, on se laisse engluer dans cette atmosphère suffocante et paranoïaque, quasi-irréelle par moments, sensation accentuée par le jeu de Nick Nolte, extraordinaire en flic excessivement bizarre, qui semble se débattre dans les limbes d’une réalité parallèle. Certains « close-ups » de son visage raviné filent carrément le frisson ! McGregor n’a jamais crevé l’écran, mais il est toujours naturel et sympathique. Josh Brolin est très bien en « mauvais génie » cynique et nocif, et on a également droit à Patricia Arquette, John C. Reilly et Brad Dourif (la « fausse piste » idéale !) dans des personnages moins développés. Bonne surprise donc que ce « VEILLEUR DE NUIT » déconcertant et ne cédant jamais aux clichés du thriller U.S. Le réalisateur a su préserver un style et une spécificité dans un cadre extrêmement balisé. À redécouvrir donc, ne serait-ce que pour l’hallucinant numéro de Nolte qu’on a rarement vu aussi inquiétant.

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NICK NOLTE, PATRICIA ARQUETTE, JOHN C. REILLY ET JOSH BROLIN

 

ÉLÉONORE HIRT : R.I.P.

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ÉLÉONORE HIRT (1919-2017), COMÉDIENNE SUISSE DE TV, REMARQUÉE AU CINÉMA CHEZ LITVAK, MALLE, GRANIER-DEFERRE OU BLIER.

 
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Publié par le 30 janvier 2017 dans CARNET NOIR, FILMS FRANÇAIS

 

HAPPY BIRTHDAY, DAVID !

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DAVID WAYNE (1914-1995), ACTEUR DES ANNÉES 40 ET 50, IL TINT LA VEDETTE DU REMAKE DE « M LE MAUDIT » RÉALISÉ PAR JOSEPH LOSEY.

 
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Publié par le 30 janvier 2017 dans ANNIVERSAIRES

 

« LE SECRET DU RAPPORT QUILLER » (1966)

quiller2« LE SECRET DU RAPPORT QUILLER » tourné à l’époque où les 007 faisaient fureur et relançaient le film d’espionnage, est un des plus bizarroïdes fleurons du genre.

Ici pas de bagarres, ni de poursuites (ou si peu…), pas de voyages à travers le monde : on reste à Berlin, pas de superhéros ou de maîtres du monde en puissance. Non, on suit l’enquête statique d’un Américain (George Segal) cherchant à démasquer un réseau de néonazis. Capturé, il est torturé, puis relâché, il couche avec une plantureuse Allemande (Senta Berger) et se refait capturer, etc., etc. On a la curieuse sensation de faire du surplace, les décors sont austères, quasi-abstraits par moments, mais ce qui rend le film presque absurde sont les dialogues brillants, mais complètement décalés de Harold Pinter. La longue séquence où Max Von Sydow questionne un Segal drogué au penthotal atteint des cimes dans la stylisation et semble annoncer l’esprit de la série « LE PRISONNIER ». Quant à l’ultime face-à-face entre les deux amants dans l’école, il donne l’occasion à Pinter d’exercer son génie de l’ambiguïté et du non-dit. Après le mot « FIN », on se demande un peu ce qu’on vient de regarder : certainement pas un énième avatar de John LeCarré ou Ian Fleming, mais plutôt un exercice de style ironique et légèrement abscons dont l’esprit est parfaitement incarné par le jeu nonchalant et excentrique d’un Segal au diapason. Parmi les seconds rôles, on aperçoit George Sanders et Alec Guinness en chef des services secrets qui s’est fait la tête de… De Gaulle ! Si le look général a pas mal vieilli, « LE SECRET DU RAPPORT QUILLER » n’en reste pas moins une vraie curiosité dont l’humour pince-sans-rire et truffé de sous-entendus plus ou moins lisibles, fait tout le prix. Agréable BO de John Barry pour arrondir les angles…

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MAX VON SYDOW, GEORGE SEGAL, ALEC GUINNESS ET SENTA BERGER

 

HAPPY BIRTHDAY, TOM !

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TOM SELLECK, STAR DE TV, APPARU DANS PLUSIEURS SÉRIES (« MAGNUM », « BLUE BLOODS ») EN VEDETTE ET HABITUÉ DES TÉLÉFILMS WESTERN.

 
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Publié par le 29 janvier 2017 dans ANNIVERSAIRES

 

« TAKEN » (2008)

Depuis son accès au vedettariat américain grâce à « LA LISTE DE SCHINDLER » (1993), Liam Neeson a tenu plusieurs premiers rôles (« ROB ROY », « MICHAEL COLLINS ») et fait pas mal de courtes apparitions dans de gros films comme « GANGS OF NEW YORK », « BATMAN BEGINS » ou « KINGDOM OF HEAVEN ».taken

C’est paradoxalement une production française : « TAKEN » de Pierre Morel, qui le fit subitement accéder, à l’âge de 56 ans, au statut d’action star. Coécrit par Luc Besson, ce thriller n’existe que pour et par Neeson. Surmontant le handicap d’un scénario disons… très basique, truffé de petites et d’énormes invraisemblances, d’un dialogue rudimentaire et d’un cast très moyen dans l’ensemble (la minaudante Maggie Grace un peu mûre pour jouer les teenagers survoltées de 17 ans), « TAKEN » se laisse regarder – même en grinçant souvent des dents – par la seule présence de l’acteur irlandais. En ex-mercenaire/espion/agent secret/bodyguard/tueur (on ne sait pas trop) à la recherche de sa fille kidnappée, il parvient à donner une épaisseur humaine à un personnage unidimensionnel, taillé au burin, auquel il apporte un mélange d’entêtement et de vulnérabilité. Toute relative la vulnérabilité, ne nous méprenons pas ! Notre héros, si gauche et mal dans sa peau au début à L.A., massacre allègrement et à lui tout seul la mafia albanaise de Paris. Il démantèle un trafic de jeunes filles, fracasse des nuques à tout-va… Mais ses regards mouillés de papa repentant le rendent attachant. L’acteur effectue lui-même la plupart des combats à mains nues, et il y en a BEAUCOUP, il court, saute, avec une énergie qui lui vaudra de tourner plusieurs autres films plus ou moins plagiés sur celui-ci et même deux sequels officielles. « TAKEN » accumule pas mal de défauts du cinéma hexagonal (et aussi hollywoodien), mais il passe, par moments, une vraie énergie et certaines scènes de torture rappellent les grandes heures de « 24 HEURES CHRONO ». La fin justifie les moyens et planter de grosses tiges de fer dans les cuisses d’un prisonnier (ignoble individu, certes) et y brancher des électrodes ou tirer à bout-portant sur une innocente femme au foyer pour faire parler son époux, ne rend pas notre Liam moins sympathique. Pourquoi se gêner ?  Quoiqu’il en soit, on n’aura jamais vu Paris sous une lumière aussi glauque et sordide !

LIAM NEESON ET MAGGIE GRACE
 

EMMANUELLE RIVA : R.I.P.

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EMMANUELLE RIVA (1927-2017), VEDETTE DU CINÉMA D’AUTEUR DES ANNÉES 60, ELLE A CONNU UN DERNIER SUCCÈS AVEC « AMOUR » DE HANEKE.

 
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Publié par le 28 janvier 2017 dans CARNET NOIR, FILMS FRANÇAIS

 

BARBARA HALE : R.I.P.

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BARBARA HALE (1922-2017), ACTRICE DES ANNÉES 50, CONNUE POUR SON RÔLE DANS LA SÉRIE « PERRY MASON ».

 
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Publié par le 28 janvier 2017 dans CARNET NOIR