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Archives Mensuelles: Mai 2015

HAPPY BIRTHDAY, TOM !

TOM BERENGER, SUPERBE ACTEUR, BELLE PRÉSENCE PHYSIQUE, DÉBUTS PROMETTEURS ET... CARRIÈRE DILUÉE DANS LA SÉRIE B ET LE DTV.

TOM BERENGER, SUPERBE ACTEUR, BELLE PRÉSENCE PHYSIQUE, DÉBUTS PROMETTEURS ET… CARRIÈRE DILUÉE DANS LA SÉRIE B ET LE DTV.

 

« JOKER » (2014)

JOKER2Quand un scénario porte la signature de William Goldman, auteur de broutilles comme « BUTCH CASSIDY & LE KID », « MARATHON MAN », « LES HOMMES DU PRÉSIDENT », « MISERY » ou « L’OMBRE ET LA PROIE », a priori, on prête attention.

L’homme avait déjà adapté son propre roman trente ans plus tôt pour « BANCO », véhicule pour Burt Reynolds qui n’a pas marqué les esprits. « JOKER » de Simon West est une seconde tentative et c’est l’héritier des tough guys des années 70 et 80 qui reprend le flambeau : Jason Statham. Rien que de très alléchant, donc. « JOKER » est une drôle de chose, un film d’action qui se voudrait existentiel et se focalise sur un bodyguard de Las Vegas, une sorte de super-héros capable d’éliminer dix adversaires à mains nues sans prendre un seul coup, mais miné par son addiction au jeu et une propension à reperdre systématiquement tout ce qu’il gagne. Pour montrer ses tourments, Statham se prend la tête (littéralement), regarde par la fenêtre d’un air absorbé et tape contre les murs. Lent, sans colonne vertébrale, plombé par des scènes de casino interminables, « JOKER » vaut pour ses trois ou quatre « bastons » efficaces, même si elles abusent du ralenti. Mais le film manque de centre de gravité et s’enlise trop souvent dans des digressions. On s’étonne de reconnaître d’anciennes gloires des années 90 comme Anne Heche, Hope Davis ou Jason Alexander dans de tout petits rôles, à peine mieux que des silhouettes. On est moyennement convaincu par la prestation gauche et à côté de la plaque de Dominik García-Lorido (fille d’Andy Garcia) en femme violée par des malfrats, déclenchant l’ire de l’ami Jason. Seul sortent du lot Michael Angarano en jeune milliardaire persuadé qu’il est un lâche et Milo Ventimiglia en mafioso infâme. « JOKER » ne tient pas toutes ses promesses, mais l’ambiance de Vegas est bien restituée, Statham bien mis en valeur et la photo de Shelly Johnson flatte l’œil.

JASON STATHAM EN ACTION...

JASON STATHAM

 

HAPPY BIRTHDAY, KEIR !

KEIR DULLEA, ACTEUR DES ANNÉES 60 IMMORTALISÉ PAR SON RÔLE D’ASTRONAUTE DANS « 2001, L’ODYSSÉE DE L’ESPACE ».

KEIR DULLEA, ACTEUR DES ANNÉES 60 IMMORTALISÉ PAR SON RÔLE D’ASTRONAUTE DANS « 2001, L’ODYSSÉE DE L’ESPACE ».

 
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Publié par le 30 Mai 2015 dans ANNIVERSAIRES

 

« AN ECHO OF ANGER » : Warren Oates dans « Shane »

WARREN OATES

WARREN OATES

« AN ECHO OF ANGER » est un remarquable épisode de la série « SHANE », réalisé par Gary Nelson. Quatre hommes, un oncle et ses trois neveux, tous montagnards, arrivent en ville pour tuer Shane qu’ils accusent d’avoir assassiné un des leurs quelques mois plus tôt. Mais Shane nie les faits et il s’avère que l’un des hommes ment pour sauver « l’honneur de la famille » : son cousin abattu avait lâchement pris la fuite lors d’une bagarre et il fallait lui inventer une mort plus glorieuse.

BERT FREED ET DAVID CARRADINE

BERT FREED ET DAVID CARRADINE

Le scénario décortique avec une terrible lucidité l’engrenage absurde de la vendetta. Quand à la fin, dans la rue principale, sept hommes s’affrontent jusqu’à la mort, c’est sans aucune raison. Juste « pour l’honneur ». Et les quatre pécores gisant dans la poussière, Shane et ses amis contemplent les corps et les pages d’une bible volant au vent, conscients qu’ils sont morts pour rien. Rêche, direct, sans fioriture, l’épisode exploite parfaitement les personnages récurrents : c’est la première fois que Jill Ireland doit faire face au fait qu’elle est inconsciemment amoureuse de Shane. La première fois aussi que Bert Freed, censé être l’Ennemi, se range du côté des bons pour chasser les envahisseurs. Ceux-ci sont impeccablement castés : en tête Cliff Osmond en patriarche borné et bigot. Et Warren Oates dans un rôle assez fouillé. Il joue le plus intelligent de la fratrie (ce n’est pas vraiment un exploit, mais tout de même), une brute en apparence, mais avec un fond de sensibilité. Dans la scène où il pénètre dans la chambre de Jill Ireland pour lui déclarer sa flamme, il est à la fois inquiétant, dangereux et étonnamment doux et presque… touchant. La marque du grand comédien qu’il a toujours été dans n’importe quelle situation. Et David Carradine imprime vraiment sa personnalité dans ce personnage effacé, taiseux et pudique.

LE SHOWDOWN...

LE SHOWDOWN…

 

« CALVARY » (2014)

CALVARY2« CALVARY » démarre très fort, dans un confessionnal, par une réplique-choc et par l’invisible pécheur qui jure de tuer le prêtre qui l’écoute, une semaine plus tard, pour se venger d’années d’abus sexuels perpétrés par un autre homme d’Église aujourd’hui décédé. Quelqu’un doit payer… Le film décrit la semaine qui précède ce funeste rendez-vous. Pendant huit jours, Brendan Gleeson – de plus en plus monumental et d’une sobriété quasi-minérale – va devoir mettre « ses affaires en ordre », passer par tous les états, de la trouille à la sérénité, du doute à la foi renouvelée, pour finalement affronter son destin sur une plage irlandaise. À la fois très symbolique et terre-à-terre, le scénario s’attaque frontalement aux scandales sexuels entachant l’Église catholique, aux tourments d’un homme profondément remis en question. Mais c’est aussi un « whodunit » ingénieux, puisqu’on passe tout le film à soupçonner les uns et les autres d’être l’assassin potentiel, ce qui crée une ambiance chargée et paranoïaque maintenant l’intérêt jusqu’au bout. La description des habitants du village, tous excentriques ou franchement cinglés, ajoute un petit côté décalé bienvenu. « CALVARY » doit énormément à Gleeson, omniprésent et d’une densité inouïe, qui a atteint un gabarit et une maturité de jeu impressionnants. Quel acteur ! Toutes ses scènes avec Kelly Reilly, jouant sa fille désaxée et suicidaire, sont aussi émouvantes que drôles et l’alchimie entre ces deux excellents comédiens est palpable. Autour d’eux, un cast de premier ordre : Aidan Gillen, trouble à souhait en médecin cynique et tête-à-claques,  Marie-Josée Croze bouleversante en jeune veuve, le temps de deux courtes séquences. Et ce vieil M. Emmet Walsh, très âgé, tout à fait étonnant en romancier obsédé par sa mort prochaine. Un film singulier et ne ressemblant à aucun autre. À voir pour Brendan Gleeson définitivement entré dans la cour des grands et pour le final expiatoire sur la plage, absolument saisissant. Suivi d’un épilogue muet à tirer les larmes.

BRENDAN GLEESON, KELLY REILLY, M. EMMET WALSH ET MARIE-JOSÉE CROZE

BRENDAN GLEESON, KELLY REILLY, M. EMMET WALSH ET MARIE-JOSÉE CROZE

 

HAPPY BIRTHDAY, HORST !

HORST FRANK (1929-1999), SECOND RÔLE ALLEMAND À LA CARRIÈRE INTERNATIONALE DU SPAGHETTI WESTERN À LAUTNER...

HORST FRANK (1929-1999), SECOND RÔLE ALLEMAND À LA CARRIÈRE INTERNATIONALE DU SPAGHETTI WESTERN À LAUTNER…

 
 

« THUNDER IN PLEASANT VALLEY » : Gregory Walcott & Lee Van Cleef dans « The Dakotas »

GREGORY WALCOTT ET KARL SWENSON

GREGORY WALCOTT ET KARL SWENSON

« THUNDER IN PLEASANT VALLEY » est un épisode de la série « THE DAKOTAS », réalisé par Paul Landres.

La fille d’un rancher est kidnappée par un gang de hors-la-loi qui demandent 25 000 $ de rançon. Nos U.S.-marshals sont laissés hors du coup, mais ils se doutent qu’il se passe quelque chose. Ils vont devoir affronter le père et son contremaître pour délivrer l’otage avant qu’il ne soit trop tard.

KARL SWENSON, LARRY WARD, GREGORY WALCOTT ET PATRICIA HUSTON

KARL SWENSON, LARRY WARD, GREGORY WALCOTT ET PATRICIA HUSTON

Le scénario est bien mené, bourré de suspense et de bons personnages. Celui de Gregory Walcott (récemment disparu) est particulièrement bien écrit. Homme à tout faire du rancher, il lui est dévoué jusqu’à la bêtise et craint d’avouer qu’il aime sa fille. La sœur aînée, vieille fille jalouse mais lucide est parfaitement incarnée par Patricia Huston. À l’arrière-plan, on reconnaît des « gueules » familières de l’époque : Karl Swenson en vieux rancher intolérant, Chris Alcaide et le joufflu Cliff Osmond jouant deux des kidnappeurs aux ordres de Lee Van Cleef. Dommage que celui-ci apparaisse si peu dans l’épisode : avec sa moustache, sa barbe naissante, ses yeux perçants, il a déjà l’aspect physique qui fera son succès deux ans plus tard dans le ‘spaghetti western’. Ici, il se contente de jouer les utilités. Il ne fait que croiser son vieux compère Jack Elam, qui n’apparaît qu’à la fin du film pour prêter main-forte et descendre quelques saligauds. Ce sont Larry Ward et Chad Everett qui tiennent cette fois la vedette. Et toujours cette même tonalité sombre et misanthrope qui fait toute la singularité de cette surprenante série qui a très bien vieilli.

LEE VAN CLEEF

LEE VAN CLEEF

 

HAPPY BIRTHDAY, JO ANN !

JO ANN HARRIS, ACTRICE DE TV DES SEVENTIES, MÉMORABLE DANS « LES PROIES » ET LE REMAKE TÉLÉ DE « CAT BALLOU ».

JO ANN HARRIS, ACTRICE DE TV DES SEVENTIES, MÉMORABLE DANS « LES PROIES » ET LE REMAKE TÉLÉ DE « CAT BALLOU ».

 
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Publié par le 27 Mai 2015 dans ANNIVERSAIRES

 

« DEAD BODIES » (2003)

DEADBODIES2Dans la lignée des comédies noires à l’Anglaise comme « PETITS MEURTRES ENTRE AMIS », « DEAD BODIES » est un petit plaisir gourmet, mélange de réalisme briton (irlandais, en l’occurrence) et de ‘film noir’ saignant et grinçant.

Ça démarre comme une comédie vacharde qui tourne au vinaigre avec une mort accidentelle, puis l’engrenage se met en branle et le scénario développe une sous-intrigue politique inattendue, pour s’achever en jeu de massacre. Tous les personnages sont intéressants et excellemment interprétés et tiennent des rôles à facettes multiples, toujours surprenantes. Dans « DEAD BODIES » tout le monde cède à la « face obscure de la Force » à un moment ou un autre.

Andrew Scott est parfait en jeune « wanker » (branleur en v.f.) cynique et amoral auquel on finit – allez savoir pourquoi – par s’identifier. Il tient le film sur les épaules, très bien entouré par la ravissante et si photogénique Kelly Reilly ambiguë à souhait, voire carrément inquiétante vers la fin. Seán Mcginley crée un flic original et lui aussi complexe et imprévisible.

On peut légitimement râler devant l’image HD qui pique un peu les yeux, certains cadrages à effets et tics de montage parfaitement superflus. Mais cela ne suffit heureusement pas à gâcher le plaisir indéniable qu’on prend devant ce petit suspense malin, méchant, drôle et bourré jusqu’à la gueule de surprises et de coups de théâtre. Mais nous n’irons pas plus loin de crainte de « spoiler » un scénario qui nécessite d’être apprécié sans rien en savoir d’avance. Bonne découverte…

KELLY REILLY ET ANDREW SCOTT

KELLY REILLY ET ANDREW SCOTT

 

HAPPY BIRTHDAY, JAMES !

JAMES ARNESS (1923-2011), IL FUT UN PEU LE JOHN WAYNE DE LA TV GRÂCE À LA LONGUE SÉRIE WESTERN « GUNSMOKE ».

JAMES ARNESS (1923-2011), IL FUT UN PEU LE JOHN WAYNE DE LA TV GRÂCE À LA LONGUE SÉRIE WESTERN « GUNSMOKE ».

 
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Publié par le 26 Mai 2015 dans ANNIVERSAIRES