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Archives de Catégorie: MYTHOLOGIE

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CLINT… 93 !

 

« LA COLÈRE DES TITANS » (2012)

Produit deux ans après « LE CHOC DES TITANS », « LA COLÈRE DES TITANS » de Jonathan Liebesman (« MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE : AU COMMENCEMENT ») nous fait retrouver l’univers « péplumisé » de la mythologie grecque pour une sequel distrayante mais peu nécessaire, qui ne possède pas le charme kitsch du n°1.

Plus chevelu qu’auparavant, Sam Worthington est confronté à la chute des dieux de l’Olympe, auxquels les hommes ne croient plus et à la détresse de son père Zeus (toujours Liam Neeson) qui craint le retour de Cronos, son père à lui, un monstre destructeur. Le scénario n’a aucune importance, il n’est que prétexte à scènes de combats plus ou moins impressionnantes, à batailles épiques et à explosions de feu dantesques. À partir d’un moment, le film se résume à une bouillie de CGI ininterrompue qui, fort heureusement, se ressaisit juste à temps pour un beau final. On retrouve quelques revenants du premier film comme Danny Huston ou Ralph Fiennes. Neeson est plus présent et arbore des perruques de Père Noël qui rappellent le Moïse des « 10 COMMANDEMENTS ». On est content de voir des nouveaux venus comme Rosamund Pike photogénique comme jamais ou l’ineffable Bill Nighy. Edgar Ramírez est un méchant haïssable comme on les aime, frère ennemi et fils indigne. Que retenir après ces 99 minutes de bruit et de fureur ? Des créatures très réussies comme ces guerriers siamois, ces dragons à deux têtes et Cronos, colosse de lave d’une grande beauté visuelle. Mais il n’y a rien là-dedans qui retienne réellement la mémoire et donne envie de voir une suite. Il n’y en eut d’ailleurs pas ! À voir éventuellement dans la foulée du premier pour faire durer le plaisir, même si le cœur n’y est plus tout à fait.

LIAM NEESON ET ROSAMUND PIKE
 

« LE CHOC DES TITANS » (2010)

SAM WORTHINGTON ET MADS MIKKELSEN

Remake du film anglais de 1981 et réalisé par le Français Louis Leterrier, « LE CHOC DES TITANS » donne à peu près une idée de ce qu’auraient donné les péplums italiens des années 60 s’ils avaient possédé la technologie des effets spéciaux d’aujourd’hui.

Car le film, malgré les a priori qu’on peut avoir contre lui, est une étonnante réussite et fait retrouver son âme d’enfant après une courte mise en place d’un quart d’heure. Cela conte l’odyssée de Persée (Sam Worthington, aussi impavide que d’habitude) fils de Zeus (Liam Neeson) et donc demi-dieu, combattant les forces du Mal en la personne de Hadès (Ralph Fiennes). Le scénario n’a rien de subtil, mais il est constamment en mouvement, nos héros (car Persée est suivi par un groupe à la « 7 MERCENAIRES ») affrontent les pires dangers : des scorpions géants, des sorcières aveugles, la Gorgone (magnifiquement réussie), etc. Et toutes ces créatures sont visuellement très bien conçues, hissant le film au-dessus de la série B en sandales et rejoignant le plaisir qu’on a pu avoir avec un « JOHN CARTER », par exemple. Il faut dire aussi que la distribution est royale : Gemma Arterton belle à se damner en ange-gardien sexy, Mads Mikkelsen imposant en guerrier hanté par le passé, sans oublier des visages familiers comme Danny Huston, Elizabeth McGovern ou Pete Postlethwaite qui ne font que passer mais donnent de la classe au projet. Contre toute attente, « LE CHOC DES TITANS » s’avère être une belle tranche d’aventures colorées, truffée de séquences superbes (le vol de Pégase dans les tentacules du Kraken, l’antre de la Gorgone transformant les hommes en pierre) et jouant le premier degré plutôt que le clin d’œil facile.

RALPH FIENNES, SAM WORTHINGTON ET LIAM CUNNINGHAM
 

« KILLIN’ GENERALS »

« KILLIN’ GENERALS » vient de sortir aux U.S.A. chez Citadel Press et il est exclusivement consacré à la création du film « 12 SALOPARDS », depuis l’écriture du roman originel d’E.M. Nathanson jusqu’à la sortie et le succès en salles.

C’est signé Dwayne Epstein, ce qui n’est pas surprenant puisque l’homme a déjà écrit une biographie de Lee Marvin et s’apprête à en publier une autre sur Charles Bronson, deux des stars de « 12 SALOPARDS ». Ce qui s’appelle avoir de la suite dans les idées ! Pour le cinéphile, le présent livre est une mine d’anecdotes, de portraits, de souvenirs jamais évoqués jusqu’ici. Bien sûr, il n’y a pas énormément de survivants de ce tournage en Angleterre en 1966, mais suffisamment pour remplir quelques chapitres qui sentent le vécu. Des personnalités hors-norme ressortent particulièrement : Robert Aldrich, les réalisateur, colosse coléreux qui parvenait à maîtriser une distribution de fortes-têtes, Robert Phillips ex-flic, cascadeur et tough guy, à peine visible dans le film, mais chargé de « s’occuper » d’un Marvin ivre la plupart du temps, Clint Walker frustré que sa « danse de la pluie » n’ait pas été conservée au montage ou Trini López viré pour avoir été mal conseillé par Frank Sinatra… Et puis bien sûr, notre mascotte Charley Bronson ! « J’ai moins de répliques dans ce film que Bronson n’a de rides sur la figure », se plaignit Phillips. Un Bronson décrit comme « rude » (mal élevé, grossier) par à peu près tout le monde, qui envoie balader un armurier du film venu lui expliquer le maniement d’un pistolet : « Je sais me servir d’un flingue », grogne Bronson. « Alors, dégage ! ». Égal à sa réputation, autrement dit. « KILLIN’ GENERALS » n’est pas très épais, il n’est pas déplaisant à lire, mais manque cruellement d’une iconographie fournie et d’interviews des personnes qui ont réellement participé au tournage. Mais tout cela date de presque 60 ans, n’est-ce pas ?

À noter : le titre du livre provient de la toute dernière réplique de « 12 SALOPARDS », prononcée par Bronson sur un lit d’hôpital.

LEE MARVIN, CLINT WALKER ET ROBERT ALDRICH
 

« HUGO CABRET » (2011)

« HUGO CABRET », le genre de film qu’on a du mal à associer à Martin Scorsese. Cette rêverie poétique autour de l’œuvre de Georges Méliès aurait plutôt été du ressort de Terry Gilliam ou Tim Burton. Mais l’amour immodéré de « Marty » pour le cinéma, ses balbutiements, sa préservation, rendent après-coup le projet logique.

Situé en 1931, gare de Montparnasse, c’est l’histoire d’un petit orphelin (Asa Butterfield) qui fait la connaissance d’un vieux marchand de jouets irascible (Ben Kingsley) qui s’avérera être le grand Méliès, pionnier du 7ème Art, que tout le monde croit mort et dont toutes les œuvres ont été détruites. Construit comme une fable émerveillée et résolument optimiste, le film pèche un peu par sa facture artificielle, ses CGI en pagaille et ses fonds verts qui le dévitalisent. Mais l’ambiance recréée ne manque pas de charme, c’est très mouvementé, malgré – à plus de deux heures – d’inévitables longueurs et les comédiens sont sympathiques. Le petit Butterfield est un parfait héros de mélodrame, Chloë Grace Moretz est simple et charmante. Kingsley est un Méliès crédible mais guère fascinant, Helen McCrory est excellente dans le rôle de son épouse et muse. Christopher Lee, à contremploi, est parfait en bibliothécaire chaleureux et humain. Seul Sacha Baron Cohen, à qui le réalisateur, laisse une place démesurée, semble trop présent et sans grand intérêt en flic de la gare, grand blessé de guerre. Il y a de la poésie dans « HUGO CABRET », un réel amour du cinéma, particulièrement sensible dans la reconstitution des tournages en studio de Méliès (les meilleurs moments du film et de loin), mais le scénario se répète, piétine, se complaît parfois, laissant à l’arrivée une sensation de « tout ça pour ça ».

CHLOË GRACE MORETZ, ASA BUTTERFIELD ET CHRISTOPHER LEE
 

LA THÉORIE DES BOND…

Aujourd’hui, BDW2 a eu une fulgurance. Ça arrive. Rarement, mais ça arrive. En repensant à la longue franchise des James Bond, démarrée en 1962, on constate d’emblée qu’il existe des périodes délimitées par les changements d’interprète.

IAN FLEMING ET JAMES BOND

La période Sean Connery, la Roger Moore, Pierce Brosnan, Daniel Craig, etc. Le personnage perd évidemment en cohérence, vu qu’il change totalement d’apparence physique, d’âge et de personnalité d’une période à l’autre. Quel rapport en effet – pour prendre un exemple extrême entre le Bond de Moore et celui de Craig ? Et pourquoi « M » incarnée par Judi Dench ne semble pas surprise du changement radical entre Brosnan et Craig entre deux films ? C’est là qu’intervient le fruit de la réflexion de BDW2, qui justifierait que les producteurs aient pensé pour l’après-Craig à proposer le rôle à Idis Elba ou… à une femme. Et si aucun des James Bond ne s’appelait réellement James Bond ? S’ils avaient tous des identités civiles ? Connery se nommerait Paul O’Connor, Craig serait Carl Stevens, par exemple. Et le nom « James Bond » ferait partie du job au même titre que « commander » ou « 007 » ! Cela expliquerait les mutations dont nous parlons plus haut et comment l’agent secret serait incarné par George Lazenby, un acteur australien de 29 ans, avant d’être remplacé par ce bon vieux Moore ! Devenir « Commander James Bond 007 » serait une promotion hiérarchique à part entière et l’agent qui accède à cet honneur abandonnerait son véritable patronyme le temps où il occupe ce poste.

Épuisé par l’élaboration de cette théorie, BDW2 demande à ses visiteurs ce qu’ils en pensent, surtout les bondophiles assez nombreux parmi eux.

 
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Publié par le 14 mars 2023 dans ACTU DE BDW2, MYTHOLOGIE

 
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AUJOURD’HUI, GUY « ZORRO » WILLIAMS AURAIT EU 99 ANS !

 
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Publié par le 14 janvier 2023 dans ANNIVERSAIRES, MYTHOLOGIE

 

« PANIC SUR FLORIDA BEACH » (1993)

« PANIC SUR FLORIDA BEACH » de Joe Dante est situé pendant la crise de missiles cubains, dans une petite ville qui reçoit John Goodman, producteur de séries B fauchées, mais véritable bateleur débordant d’idées folles pour attirer le public lors de ses déplacements en province.

Alors qu’il présente un nanar bien ringard sur un homme-fourmi, que la salle est équipée de fumigènes et autres gadgets, la population vit dans la crainte de l’explosion atomique tant redoutée. Cela n’empêche pas les ados de flirter, les escrocs d’escroquer et les nanars d’envahir les salles pour le bonheur de tous. L’idée est charmante, nostalgique à souhait et sent le vécu à plein nez, photo et décors sont au diapason, mais le scénario très relâché, voire complaisant, met extrêmement longtemps à trouver sa vitesse de croisière et à se centrer sur des personnages. La seconde partie accroche donc davantage l’intérêt que la première et il est donc recommandé de ne pas se décourager en route, car le film contient de très jolis moments de nostalgie. Goodman est excellent en producer à la fois ringard et passionné, prêt à tout et n’importe quoi pour faire hurler les salles de terreur. C’est un de ses plus jolis rôles, clairement inspiré de plusieurs rois de la série B de l’époque. Tous les jeunes autour de lui sont parfaitement distribués et on reconnaît avec plaisir Cathy Moriarty excellente en starlette mûrissante et blasée, Kevin McCarthy et Naomi Watts dans des « films dans le film » très amusants ou l’inévitable Dick Miller en acteur-escroc. Le film est sincère et nostalgique d’une époque naïve et roublarde, mais il manque trop souvent d’ossature pour convaincre à 100%. Il demeure néanmoins sympathique et chaleureux et replonge dans une époque-charnière, incertaine et encore un peu innocente de l’Amérique. Les extraits de « film dans le film » sont délectables.

JOHN GOODMAN, CATHY MORIARTY ET NAOMI WATTS
 

HENRY SILVA, HOMMAGE…

Henry Silva, qui vient de disparaître à l’âge de 95 ans, fut une des « gueules » les plus inquiétantes du cinéma U.S. et européen des sixties et un membre actif du Rat Pack (la bande de noceurs de Frank Sinatra).

PORTRAIT EXTRAIT DE « BRAVADOS »

Il débute pourtant très sérieusement à l’Actors Studio puis à l’écran en peone affrontant Marlon Brando dans une scène de « VIVA ZAPATA ! », où il arbore curieusement un faux nez. Par la suite, Silva consacre sa carrière à des rôles de bad guys plus ignobles les uns que les autres : l’homme de main sadique dans « LE TRÉSOR DU PENDU », « L’HOMME DE L’ARIZONA » ou « VIOLENCE AU KANSAS », le dealer dans « UNE POIGNÉE DE NEIGE », l’Indien traqué (mais innocent, c’est assez rare pour le noter !) de « BRAVADOS », le très méchant indigène de « VERTES DEMEURES », le frère indigne de… Jerry Lewis dans « CENDRILLON AUX GRANDS PIEDS », le serviteur coréen karatéka dans « UN CRIME DANS LA TÊTE », un des braqueurs de « L’INCONNU DE LAS VEGAS » avec la bande à Sinatra au grand complet, un héroïque officier dans « LE TÉLÉPHONE ROUGE », le taulard qui étouffe un bébé en voulant le faire taire dans « L’INVASION SECRÈTE ». Il connaît un succès éphémère grâce à la série B « LA REVANCHE DU SICILIEN » dans le rôle de Johnny Cool, tueur télécommandé par un vieux parrain afin d’assouvir une vendetta. Silva tient ensuite le rôle-titre du détective japonais dans « THE RETURN OF MR. MOTO », mais retombe dans les seconds rôles, tels l’Indien dans « LES 3 SERGENTS » et part en Italie et en France où son visage à la Jack Palance est très demandé. Il est un tueur vêtu de noir dans le spaghetti western « DU SANG DANS LA MONTAGNE », un malfrat dans « FRISSONS GARANTIS », un espion dans « MISSION TOP SECRET », un flic brutal dans « CE SALAUD D’INSPECTEUR STERLING ». Il joue les porte-flingues sans état d’âme dans « LE BOSS » et « KILLER vs. KILLER ». En France, il campe encore un hitman dans « JE VOUS SALUE, MAFIA », le braqueur de « L’INSOLENT », un trafiquant de cigarettes dans « LES HOMMES », l’ennemi juré de Bébel dans « LE MARGINAL ». À noter que Silva y joue un truand… corse ! Il retourne aux U.S.A. pour camper un chasseur dans « L’INCROYABLE ALLIGATOR », un tueur à gages dandy dans « AVEC LES COMPLIMENTS DE… CHARLIE », un clone de Kadhafi dans « MEURTRES EN DIRECT ». On le revoit régulièrement, à peine changé physiquement, en bandido pour rire dans « LUST IN THE DUST », en plouc lyncheur dans « LE VILLAGE DE LA MORT », pour la dernière fois au sein du Rat Pack dans « CANNONBALL 2 », en bourreau sadique dans « NICO », en mafioso latino dans « SALE TEMPS POUR UN FLIC » en malfrat rendu méconnaissable par un masque au latex dans « DICK TRACY », en chef de la police dans le pastiche « LE SILENCE DES JAMBONS ». Henry Silva est le grand prêtre perruqué de « ALLAN QUARTERMAIN ET LA CITÉ DE L’OR PERDU », le bad guy dans « THE HARVEST ». On l’aperçoit même chez Wenders, dans « THE END OF VIOLENCE » dans le rôle de Juan Emilio et chez Jarmush, en caïd amateur de cartoons dans « GHOST DOG : LA VOIE DU SAMOURAÏ », dans le rôle de Ted Markham dans « UNCONDITIONAL LOVE ». Silva a trouvé le rôle de sa vie dans « L’ANTIGANG » de Burt Reynolds, où il incarne Billy Score, tueur drogué et spectral qui a tellement absorbé de cocaïne et autres drogues diverses, qu’il est insensible aux balles. Grand numéro ! Quinze ans plus tard, Silva apparaît dans « MAD DOGS » en garde du corps, qui explose de rire au moment de se faire tuer. Et c’est à nouveau le même Reynolds qui se charge de la tâche !

À la TV, on le voit en tueur à gages dans deux « ALFRED HITCHCOCK PRÉSENTE », en bootlegger dans « LES INCORRUPTIBLES », en avocat indien dans « LA GRANDE CARAVANE », en magicien dans « THRILLER », en général Sud-Américain dans « AU-DELÀ DU RÉEL », en monte-en-l’air dans « SWITCH », en rebelle hindou (encore…) dans « ROD SERLING’S NIGHT GALLERY », en flic cinéphile dans « CONTRACT ON CHERRY STREET », son unique rôle comique, encore aux côtés de Sinatra !

 

« CHISUM » (1970)

Réalisé par Andrew V. McLaglen comme véhicule pour un John Wayne de 63 ans, « CHISUM » s’inspire lointainement de faits historiques : la guerre du comté de Lincoln, et revisite de façon biaisée la légende de Billy the Kid et Pat Garrett.

En effet, le scénario tente laborieusement de placer John Chisum, gros propriétaire terrien, au centre du récit, alors qu’il a toujours été représenté comme un personnage secondaire de la saga du shérif et du hors-la-loi. Les événements, on les connaît par cœur, mais ils sont artificiellement maintenus à l’arrière-plan pour donner du grain à moudre au « Duke » et épouser son rôle habituel. La star a vieilli, il est souvent doublé, on reconnaît sa troupe de potes dans des emplois subalternes et les bagarres et fusillades sont bien poussives. Pourtant, « CHISUM » s’il est un des moins bons westerns de Wayne au crépuscule de sa carrière, se laisse regarder sans passion, avec nostalgie. Si les jeunes premiers – la plupart venus de la TV – sont globalement insipides, voire indigents (on pense à Glenn Corbett qui crée un Garrett empesé, comme engoncé dans son costume), les « vieux de la vieille » s’en sortent honorablement : Christopher George excellent en bounty hunter promu shérif, vicieux et haineux derrière son mal-rasé, Forrest Tucker en rival dépravé de Chisum et surtout Ben Johnson très drôle en sidekick grommelant et râleur qui compose un duo fort sympathique avec Wayne. Le film dure trop longtemps, les morceaux de bravoure, conçus pour complaire aux fans de westerns, semblent plaqués et redondants. Mais Wayne fait un effort louable pour atténuer son image honnie par le jeune public de l’époque. Ainsi sa rencontre avec un vieux chef Comanche qu’il estime et respecte depuis toujours, le montre-t-elle généreux et sans préjugés. C’est peu, mais de toute façon mieux vaut revoir sur le même sujet « LE GAUCHER », « PAT GARRETT & BILLY THE KID » et même « YOUNG GUNS ».

BEN JOHNSON, JOHN WAYNE, RICHARD JAECKEL, CHRISTOPHER GEORGE, ANDREW PRINE, RAY TEAL, GLENN CORBETT