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Archives Mensuelles: juillet 2022

NICHELLE NICHOLS : R.I.P.

NICHELLE NICHOLS (1932-2022), ACTRICE DE TV, CONNUE POUR LE RÔLE DE L’OFFICIER UHURA DANS LA SÉRIE TV ET LES FILMS « STAR TREK »

 
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Publié par le 31 juillet 2022 dans CARNET NOIR

 

« RUN HIDE FIGHT » (2020)

Écrit et réalisé par Kyle Rankin, « RUN HIDE FIGHT » prend pour toile de fond ces massacres régulièrement commis dans les collèges américains par des étudiants basculant subitement dans l’extrême violence et prenant les armes pour tirer sur tout ce qui bouge.

Un petit groupe d’exclus menés par le vindicatif Eli Brown investit le lycée où se rend également Isabel May. C’est la fille d’un vétéran (Thomas Jane) et elle vient de perdre sa mère (Radha Mitchell) dont elle voit constamment le fantôme. Formée aux armes, la jeune fille perturbée va peu à peu se transformer en héroïne en affrontant les assaillants. La trame, on la reconnaît : c’est celle de « PIÈGE DE CRISTAL » ou « PIÈGE EN HAUTE MER », transposée dans l’enceinte d’un collège. C’est bourré de clichés, jamais vraiment surprenant (on sait bien que le cours de science va servir à un moment donné, on a compris que le papa va utiliser son fusil à lunette à bon escient). Mais l’obsession des jeunes pour les réseaux sociaux est intelligemment exploitée et le montage est assez serré pour ne laisser passer aucun affaissement dans la narration. Isabel May est très bien, tout dans la rage et la meurtrissure interne et externe. Tous ses jeunes partenaires tiennent la distance et on reconnaît avec plaisir des old timers comme Treat Williams en shérif intelligent, Barbara Crampton (« RE-ANIMATOR ») en prof courageuse. Thomas Jane apparaît peu, mais crée un personnage dense et crédible, quant à Radha Mitchell, elle fait ce qu’elle peut de ses apparitions fantasmées, qui n’étaient probablement pas une idée très valable. « RUN HIDE FIGHT » connaît des jolis moments de suspense, des affrontements physiques impressionnants et parvient à générer un vrai malaise quant à l’identité des meurtriers : des arriérés mentaux, des schizophrènes, etc. Un film imparfait, mais tout à fait regardable.

ISABEL MAY, TREAT WILLIAMS ET THOMAS JANE
 

HAPPY BIRTHDAY, HILARY !

HILARY SWANK, DES DÉBUTS FULGURANTS, DES OSCARS, ET PUIS ÉTRANGEMENT, UNE CARRIÈRE ERRATIQUE, INÉGALE, DÉCEVANTE
 
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Publié par le 30 juillet 2022 dans ANNIVERSAIRES

 

« TREIZE JOURS » (2000)

En 1991, Kevin Costner avait instruit le dossier de l’assassinat du président Kennedy dans l’excellent « JFK » d’Oliver Stone. Neuf ans plus tard, il incarne son bras-droit dans « TREIZE JOURS » de l’Australien Roger Donaldson, relatant la crise des missiles implantés à Cuba par les Russes.

L’action – très précisément documentée – se déroule en octobre 1962 et décrit par le menu une situation diplomatique explosive (c’est le cas de le dire) qui va mener le monde à l’extrême limite de la 3ᵉ guerre mondiale et probablement de l’apocalypse. Sujet passionnant donc, aux enjeux phénoménaux, développé en 145 minutes. Pari difficile à tenir, compte tenu qu’on reste pendant les trois quarts du film, confiné dans la Maison Blanche, voire dans le bureau ovale, et qu’on assiste à des réunions survoltées entre JFK (Bruce Greenwood), son frère Bobby (Steven Culp), une armada de généraux belliqueux, de conseillers, de diplomates, etc. Les auteurs tentent bien d’insérer un peu de vie personnelle du personnage de Costner et plusieurs séquences maritimes ou aériennes histoire d’aérer un peu, mais rien n’y fait : « TREIZE JOURS » est un huis clos extrêmement bavard, un duel à mort dont un des combattants demeure invisible. Il n’est guère évident de se faire une opinion tranchée donc. C’est à la fois passionnant et… ennuyeux ! Costner est égal à lui-même (malgré un accent bizarre qu’il oublie de temps en temps) dans un rôle qui paraît exagérément gonflé pour lui donner la vedette. Greenwood et Culp sont de très crédibles frères Kennedy. Tous les seconds rôles sont impeccables, à commencer par Dylan Baker et Ed Lauter. Imposant, sobrement, mais soigneusement filmé et photographié, « TREIZE JOURS » mérite un coup d’œil, c’est indéniable, mais doit être vu comme un cours d’Histoire américaine plus que comme un suspense haletant.

À noter : le sujet avait déjà été traité en 1974 dans « LES MISSILES D’OCTOBRE », un téléfilm où William Devane et Martin Sheen jouaient les frères Kennedy.

KEVIN COSTNER, BRUCE GREENWOOD ET DYLAN BAKER
 

MARY ALICE : R.I.P.

MARY ALICE (1941-2022), ACTRICE DES ANNÉES 70 BEAUCOUP VUE À LA TV. ELLE INCARNE L’ORACLE DANS « MATRIX »
 
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Publié par le 29 juillet 2022 dans CARNET NOIR

 

HAPPY BIRTHDAY, LLOYD !

LLOYD BOCHNER (1924-2005), SECOND RÔLE APPARU DANS DES DIZAINES DE SÉRIES TV DANS LES ANNÉES 60 ET 70
 
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Publié par le 29 juillet 2022 dans ANNIVERSAIRES

 

« FRENCH CONNECTION II » (1975)

Tourné à Marseille, cinq ans après le chef-d’œuvre de William Friedkin, « FRENCH CONNECTION II » de John Frankenheimer a toujours été sous-évalué parce qu’automatiquement comparé à l’original. C’est pourtant une sequel qui ne démérite pas et certainement un des meilleurs films du réalisateur, qui délaisse ici ses effets de style habituels et ses cadrages trop voyants, pour un réalisme âpre.

Envoyé dans la cité phocéenne pour débusquer « Frog One » qui lui avait échappé à New York quatre ans plus tôt, Gene Hackman se retrouve isolé, déraciné, malmené par ses collègues français et finalement kidnappé par Fernando Rey qui le bourre d’héroïne jusqu’à en faire un junkie. Aidé par le flic Bernard Fresson, « Popeye » va remonter la pente et se venger. Un scénario simplissime, mais des personnages formidables, des décors inédits et des séquences d’action d’anthologie, comme l’inondation des cales d’un paquebot, la poursuite finale sur les quais et le sevrage « à la dure » de notre héros en pleine déchéance. Le film comporte quelques longueurs pas très dommageables, mais les face à face entre Hackman et Fresson, qui joue jeu égal avec l’Américain, ce qui n’est pas un mince exploit, sont magnifiques. De vraies leçons de comédie. Rey est assez inquiétant dans un registre moins sophistiqué que dans le n°1, les seconds rôles hexagonaux comme Philippe Léotard sont très bien exploités. On aperçoit Ed Lauter en général U.S. complice du narcotrafiquant. Mais, évidemment, la vraie raison d’être du film, c’est le retour d’Hackman dans le rôle de sa vie. Avec son petit chapeau ringard, sa chemise hawaïenne et son air hargneux, il renfile la défroque de Doyle comme s’il ne l’avait jamais quittée. Le long passage où il est drogué pendant plusieurs semaines dans un hôtel pouilleux est probablement ce qu’il a fait de meilleur dans sa vie. On n’oubliera pas sa rencontre avec une vieille Anglaise (Cathleen Nesbitt) droguée jusqu’à l’os, les mains déformées par l’arthrose. « FRENCH CONNECTION II » a admirablement bien vieilli grâce au dynamisme de la mise-en-scène. Le genre de film où toutes les planètes étaient alignées.

GENE HACKMAN, ED LAUTER, FERNANDO REY ET BERNARD FRESSON
 

BERNARD CRIBBINS : R.I.P.

BERNARD CRIBBINS (1928-2022), ACTEUR DE COMÉDIES TRÈS POPULAIRE EN ANGLETERRE, IL A TOURNÉ POUR JERRY LEWIS OU HITCHCOCK
 
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Publié par le 28 juillet 2022 dans CARNET NOIR, CINÉMA ANGLAIS

 

ROBERT HOFFMANN : R.I.P.

ROBERT HOFFMANN (1939-2022), JEUNE PREMIER AUTRICHIEN DES SIXTIES, VU DANS « LE CARNAVAL DES TRUANDS » OU « LE VIEUX FUSIL »
 
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Publié par le 28 juillet 2022 dans CARNET NOIR, CINÉMA INTERNATIONAL

 

HAPPY BIRTHDAY, LISA !

LISA GASTONI, ACTRICE DES ANNÉES 60, ELLE TOURNA PRINCIPALEMENT DES FILMS DE GENRE, QUELQUES FOIS EN VEDETTE
 
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Publié par le 28 juillet 2022 dans ANNIVERSAIRES, CINÉMA ITALIEN