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Archives de Catégorie: LES FILMS DE SYLVESTER STALLONE

« TULSA KING » : saison 1 (2022)

Dix ans après la série « LILYHAMMER », le prolifique Taylor Sheridan en reprend le concept (un mafioso exilé en province où il prend les rênes de la ville) et l’adapte à la personnalité d’un Sylvester Stallone de 76 ans.

En 9×36 minutes « TULSA KING » relate le retour de Dwight Manfredi, qui vient de purger 25 ans de prison pour protéger son boss. À sa sortie, devenu encombrant, le vieux gangster est envoyé à Tulsa dans un coin paumé, où il va reformer un gang hétéroclite de marginaux et de losers et se remplumer financièrement. On est séduit dès le début par le ton de semi-comédie qui n’exclue pas une réelle violence, par le charisme fatigué de Stallone, tiré à quatre épingles, qui joue à merveille ce « dinosaure » perdu dans le 21ème siècle dont il ignore les codes. Puis, peu à peu, le ton s’assombrit : sous les côtés pittoresques de Dwight, on apprend ses drames familiaux, son passé criminel. Stallone s’investit beaucoup, il endosse des moments de vraie émotion, pleure en gros-plan, assume totalement son âge (sa maîtresse s’enfuit en apprenant qu’il a 75 ans) et se montre encore impressionnant quand il tabasse à mort le malfrat qui a violé sa fille ou qu’il abat un rival en lui tirant à bout-portant en pleine face. Sly a toujours été un cas à part dans le star système hollywoodien et le confirme sur le tard, avec ce comeback brillant et ironique, à mille lieux du ratage de la série de son éternel rival Schwarzenegger : « FUBAR ». Bien entouré de sidekicks folkloriques qu’il laisse exister largement, il domine la série et justifie son existence. Autour de lui, on reconnaît deux ex-stars des années 90, Annabella Sciorra jouant sa sœur et Dana Delany. Ludique, drôle, sombre, parfois inattendue, « TULSA KING » s’achève par un twist qui « cueille » à froid et crée une attente pour une seconde saison.

SYLVESTER STALLONE, ANNABELLA SCIORRA ET DANA DELANY
 

« ROCKY IV » (1985)

Écrit et réalisé par Sylvester Stallone, « ROCKY IV » tente de réitérer le succès du précédent opus en confrontant Rocky à un adversaire apparemment beaucoup plus fort que lui. Et cela l’envoie… en Russie, où il doit combattre le monstrueux Drago (Dolph Lundgren) qui a récemment massacré son ami Appollo dans un match « amical ».

Autant prévenir tout de suite, si on ne veut pas passer 90 minutes à ricaner et à secouer la tête devant un spectacle aussi ahurissant, mieux vaut comprendre d’emblée que ce n°4 est un film destiné aux enfants, un Guignol où le héros se bat à coups de bâton contre un gros méchant, jusqu’au moment où il le met KO sous les vivats des bambins. On peine à reconnaître le si sympathique héros du premier film, en voyant ce nouveau riche à brushing. Mais c’est bien lui. Il est toujours entouré d’Adrian (Talia Shire toute pomponnée) et de son beauf (Burt Young) de plus en plus pénible. L’humour est lourd et embarrassant (le robot ridicule de Paulie), le mauvais goût omniprésent (le show de James Brown), les séquences d’entraînement durent trop longtemps et ne font que remplir la bonne heure qui précède l’affrontement final. Celui-ci est plutôt bien fichu, heureusement, les deux acteurs/athlètes sont physiquement impressionnants et le montage apporte un certain rythme. Dommage que le discours final lénifiant du brave Rocky vienne tout gâcher en nous ramenant à un prêchi-prêcha d’une naïveté confondante. Il est difficile de visionner un « ROCKY » isolément du reste de la saga. Sans doute celui-ci passe-t-il mieux dans la continuité, permettant de s’immerger dans le mood général imposé par Stallone. On peut revoir ce « ROCKY IV » par nostalgie et pour un Lundgren de 28 ans, quasi débutant, qui crève l’écran en monstre de Frankenstein aryen, dopé, à la voix caverneuse. Pour le reste, à éviter au-delà de 14 ans.

À noter : en 2021, Stallone a remonté son film et l’a rebaptisé « ROCKY IV : THE ULTIMATE DIRECTOR’S CUT ». C’est la version originelle qui est chroniquée ici.

SYLVESTER STALLONE, DOLPH LUNDGREN, CARL WEATHERS ET JAMES BROWN
 

« SAMARITAN » (2022)

Il a fallu attendre que Sylvester Stallone atteigne ses 76 ans pour le voir incarner un superhéros. Ou tout du moins, un ex-superhéros rangé des voitures, alors que tout le monde le croit mort depuis 20 ans.

« SAMARITAN » de Julius Avery part d’un concept déjà vu et revu et ne peut présenter comme intérêt – à première vue, en tout cas – que pour la présence de Stallone. Le visage abîmé (encore plus que d’habitude), la barbe blanche, la démarche chaloupée, l’acteur est toujours charismatique, égal à lui-même, mais on a la sensation qu’il est en pilotage automatique. N’a-t-il pas déjà joué dix fois, vingt fois, ces situations ? Qu’il se nomme Rocky ou Rambo, n’a-t-il pas fait à un âge avancé ce comeback spectaculaire et rédempteur ? Le film est d’une grande laideur esthétique, les CGI sont moyens surtout dans les séquences d’incendies, et la distribution est catastrophique : particulièrement le toujours très mauvais Pilou Asbæk en méchant de service éructant et cabotin, comme échappé d’un vieil avatar italien de « MAD MAX » ou Sophie Tatum en bad girl. Seul s’en sort à peu près le jeune Wanna Walton, jouant le gamin admiratif qui sort Sly de son anonymat de retraité. Rien à sauver de ce film fait de bric et de broc, dialogué à l’emporte-pièce, truffé de clichés. Nous l’avons dit, l’unique raison d’y jeter un coup d’œil, c’est ce bon vieux Stallone, presque un membre de la famille, dont on espère qu’il achèvera sa carrière sur des œuvres mieux conçues et moins bâclées. Les temps sont durs pour les stars septuagénaires qui n’ont même pas la consolation d’espérer des secondes chances, comme le héros de ce ratage quelque peu pathétique. Non, franchement, Sly mérite mieux. Et ses fans aussi.

À noter : quelques secondes valent éventuellement qu’on s’y attarde. C’est le flash-back final révélant le visage du Samaritan à 40 ans, où Stallone est rajeuni de façon très impressionnante.

PILOU ASBÆK, STLVESTER STALLONE, SOPHIE TATUM ET WANNA WALTON
 
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AUJOURD’HUI, IL A 77 ANS…

 

SLY ET ARNIE… TOUJOURS LÀ !

Rivaux de toujours, ils monopolisèrent le marché des blockbusters anabolisés dans les années 80, chacun dans un créneau bien défini. Avec les années, les changements de mode, ils ont fini par se rapprocher, ont même tourné quelques films ensemble. Rien de déterminant, toutefois.

Aujourd’hui, presque octogénaires, Sly et Schwarzie ont tourné leur première série pour des plates-formes : le premier dans « TULSA KING » (Paramount +), le second sur Netflix dans « FUBAR ». Résultat des courses ? BDW2 n’a pas été capable de visionner plus de deux épisodes de « FUBAR », remake du 3ème âge de « TRUE LIES » où Arnold se démène courageusement, certes, mais n’est plus crédible dans cet emploi de Musclor à barbe blanche et à l’accent teuton plus prononcé que jamais. « TULSA KING » en revanche, reprend le concept de l’excellente série norvégienne « LILYHAMMER » (2012-2014), fignole scénario et dialogues, soigne son casting de seconds rôles et offre un rôle taillé sur mesure à Stallone : un capo mafieux de New York exilé en province après 25 ans de prison, et qui compte bien rattraper le temps perdu. Autrement dit, gros avantage à Sly, ce qui – au fond – n’a rien de vraiment surprenant.

La chronique de « TULSA KING » dans quelque temps…

 

« L’EXPERT » (1994)

SYLVESTER STALLONE

Pris au second degré, « L’EXPERT » du péruvien Luis Llosa (« ANACONDA », « SNIPER ») peut s’avérer être un véritable régal : le scénario est inspiré d’une série de romans, Sylvester Stallone et Sharon Stone sont iconisés jusqu’à l’idolâtrie, James Woods, Rod Steiger et Eric Roberts forment un trio de vermines insensé et John Barry décalque sa propre partition pour « LA FIÈVRE AU CORPS », ajoutant « a touch of class » à l’ensemble. N’en jetez plus !

Le film a pris une certaine patine avec les années, les décors de Miami sont mis en valeur par la photo de Jeffrey Kimball, l’histoire tient plutôt bien le coup, toute kitsch qu’elle soit, et les coups de théâtre sont sympathiques, relançant régulièrement l’intérêt. Stone utilise le dynamiteur Stallone pour venger sa famille assassinée sous ses yeux par le mafioso Roberts. Mais elle est elle-même téléguidée par Woods, ex-coéquipier de Stallone à la CIA, qui veut sa peau. Filmé comme une pub pour produit de luxe, mêlant les explosions dantesques à un érotisme torride d’époque, « L’EXPERT » se laisse regarder avec un sourire nostalgique aux lèvres. Jamais Stallone n’a été aussi bien photographié, il est magnifié du début à la fin, s’octroie quelques scènes narcissiques totalement inutiles (la grosse baston avec quatre loubards dans le bus) et forme un couple attirant avec Stone, qui refait son numéro de « BASIC INSTINCT » avec facilité. Mais elle est vraiment très belle ! Woods s’éclate en bad guy immonde, Llosa lui offre une scène de colère hystérique d’anthologie. Et puis il y a ce vieux Steiger, qui ressort son horrible accent latino de « IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION » pour jouer un parrain colérique et grimaçant. Tout cela est bien sûr très bidon et bourré de fautes de goût, mais – allez savoir pourquoi – on en ressort content et revigoré.

SHARON STONE, JAMES WOODS ET ROD STEIGER
 

« COBRA » (1986)

SYLVESTER STALLONE

Un an après l’inénarrable « RAMBO 2 : LA MISSION », Sylvester Stallone et George Pan Cosmatos se retrouvent pour « COBRA » produit par la Cannon. Les Israéliens avaient déjà commis des ersatz de « L’INSPECTEUR HARRY ». Celui-ci pousse les curseurs à l’extrême limite de la parodie à la Mel Brooks. Pas sûr que ce soit volontaire, toutefois. Mais qu’importe le flacon…

Écrit par Stallone – probablement en un week-end – le scénario lui offre un rôle de superflic caricatural, chargé de protéger un top model (Brigitte Nielsen, incroyablement nulle) d’une secte de tueurs en série fanatiques armés de haches et de couteaux de chasse (non, on ne sait pas trop pourquoi). Les victimes collatérales tombent comme des mouches, les motos vrombissent, les mitraillettes crachent le feu et les voitures sont écrabouillées à la pelle. L’histoire tient en trois lignes, le montage fait vidéo-clip des eighties, l’apparence de Stallone avec ses lunettes noires, son manteau long et ses gants est à mourir de rire, sans mentionner ses « one liners » (« Tu es le mal, je suis le remède ») affligeants. Et que dire des méchants très gratinés : Brian Thompson, sorte de sosie bodybuildé de Klaus Kinski ou Lee Garlington, grosse fliquette à brushing ? On reconnaît même deux rescapés du premier « DIRTY HARRY » : Reni Santoni en coéquipier comique et amateur de junk food et Andy Robinson en flic aussi déplaisant que son célèbre Scorpio. Le clin d’œil à Don Siegel aurait pu être sympathique en d’autres circonstances, mais là, il a presque quelque chose… d’insultant ! « COBRA » dure heureusement le temps minimum, au-dessous de 90 minutes réglementaires, et tout dépend de l’humeur du moment, on peut même s’en gausser franchement entre amis. Cinéma d’une époque, d’une glorieuse bêtise, « COBRA » a tenté de transposer Rambo dans un univers urbain. C’est raté, évidemment. Mais on n’est pas près d’oublier ces plans où Stallone coupe sa pizza avec des ciseaux ou arrache le T-shirt d’un voyou mal-élevé.

BRIAN THOMPSON, SYLVESTER STALLONE ET BRIGITTE NIELSEN

 

« COP LAND » (1997)

SYLVESTER STALLONE

Écrit et réalisé par James Mangold, « COP LAND » fut qualifié de « western urbain » à sa sortie et fit essentiellement parler de lui pour la spectaculaire prise de poids de Sylvester Stallone. Le film, sous-évalué, a profité des années et surtout d’un Director’s cut plus long et monté différemment, sorti en 2004, qui fait aujourd’hui de « COP LAND » un des grands polars des années 90.

Dans les seventies, une ville du New Jersey est principalement habitée par des flics de New York à la solde de la mafia. Leur leader est Harvey Keitel un ripou de compétition et le shérif local est Stallone, un brave type passif, alcoolique à moitié sourd qui préfère regarder de l’autre côté quand un ennui se profile. Quand les choses s’enflamment à la suite de la fausse mort d’un jeune flic (Michael Rapaport), le gros shérif sort lentement de sa léthargie et entame son douloureux chemin de croix vers la dignité. Le scénario est remarquable, faisant vivre un nombre impressionnant de personnages principaux, tous incarnés par l’élite des acteurs de l’époque. L’intrigue se noue en douceur, sans précipitation, la corruption se dévoile dans toute sa profondeur, jusqu’au final effectivement digne d’un western, où Stallone affronte seul toute la clique de Keitel. C’est un film d’une exceptionnelle densité narrative, qui fait exister jusqu’au plus petit rôle et naître une réelle empathie pour Stallone, qui accomplit sans doute son plus beau travail de comédien. Et pas seulement à cause de son surpoids ! Autour de lui : Robert De Niro parfait en « bœuf-carottes » colérique et manipulateur, Ray Liotta magnifique en loser paranoïaque, seul ami de notre anti-héros, Annabella Sciorra en amour de jeunesse inassouvi et des gueules formidables comme Robert Patrick, Arthur Nascarella, Robert John Burke et aussi quelques belles comédiennes comme Cathy Moriarty et Edie Falco. Un feu d’artifices ! « COP LAND » a très bien vieilli, c’est une œuvre complexe, brassant des thèmes passionnants et s’achevant en apothéose. À redécouvrir absolument, et surtout dans sa version longue.

RAY LIOTTA, SYLVESTER STALLONE ET ROBERT DE NIRO

 
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« L’EMBROUILLE EST DANS LE SAC » (1991)

CHAZZ PALMINTERI ET SYLVESTER STALLONE

« OSCAR » (oublions l’abominable titre français) est l’adaptation américaine de la pièce qui fit la gloire de Louis de Funès au théâtre et à l’écran. Réalisé par John Landis, il n’est surtout pas à ranger dans le même tiroir que les autres tentatives de comédie de Sylvester Stallone à la même époque, car ce film-là, si on l’aborde sans préjugé, est délectable.

Situé pendant les années 30, dans l’univers des gangsters, il reprend telle quelle la mécanique de la pièce, mais l’enrichit considérablement de nouveaux personnages et d’événements en cascade. Après un pré-générique hilarant mettant en scène le père mourant (Kirk Douglas survolté, dans un caméo) du caïd Stallone, un générique où une marionnette chante « Figaro », le scénario s’enclenche pour ne plus s’arrêter jusqu’à la toute fin. On n’aurait jamais cru Stallone capable d’un tel timing dans la comédie, il est tout simplement parfait. Son duo comique avec Chazz Palminteri jouant son bodyguard demeuré est un régal à chaque apparition. Ce dernier n’est d’ailleurs pas loin de piquer la vedette à tout le monde ! Le casting est éblouissant : Marisa Tomei en fille insupportable, Tim Curry en prof de diction précieux, Peter Riegert extraordinaire en bras-droit futé, Ornella Muti en épouse coléreuse. Sans oublier quelques vieilles gloires comme Yvonne de Carlo ou Don Ameche. Chaque personnage a du grain à moudre et le rythme effréné fait complètement oublier qu’on est dans un quasi-huis clos. Le principe des quiproquos incessants, des va-et-vient de la sacoche (des sacoches !) contenant soit des bijoux, soit des dollars, soit… du linge sale, maintient le rythme et les apartés de Stallone avec tel ou tel partenaire, relancent constamment le rire. On pense à la scène où il « désarme » Palminteri, aux moments avec les tailleurs, aux face à face avec Vincent Spano jouant le petit comptable ambitieux, etc. Souvent mal perçu, « OSCAR » est incontestablement une des vraies réussites de l’inégale filmo de Landis et une occasion de redécouvrir un Stallone peu connu, voire ignoré.

SYLVESTER STALLONE, KIRK DOUGLAS, ORNELLA MUTI, MARISA TOMEI ET TIM CURRY

 

 

« CLIFFHANGER – TRAQUE AU SOMMET (1993)

CLIFFHANGER.jpg« CLIFFHANGER – TRAQUE AU SOMMET » de Renny Harlin est un suspense très physique, situé en montagne et faisant s’affronter une bande de gangsters et de ripoux et deux guides de montagne particulièrement coriaces, avec pour enjeux, trois valises contenant 100 millions de dollars et perdues dans la neige.

Le film démarre fort, très fort, par la mort d’une jeune femme (Michelle Joyner, impeccable dans sa courte apparition) que Sylvester Stallone ne parvient pas à sauver. La séquence – si on fait abstraction des doublures beaucoup trop visibles de l’acteur – est formidablement filmée et montée et donne le grand frisson. Ensuite, on entre dans un thriller plus classique avec son lot de fusillades, d’explosions et de bastons à mains nues. C’est assez sanglant pour un film tous-publics, mais l’essentiel réside ailleurs : dans le mouvement, l’enchaînement ininterrompu de morceaux de bravoure et dans un cast parfaitement adéquat : Michael Rooker excellent en ami/ennemi de Sly, Janine Turner en fiancée téméraire, Caroline Goodall redoutable en tueuse-née. Mais ce sont Stallone et John Lithgow qui se partagent la part du lion. Le premier en sauveteur hanté par le passé, stoïque et endurant, tenant à la fois de Rocky (« Tu cognes comme une lavette ! » dit-il pour provoquer son adversaire) et de Rambo pour toute la partie « survival ». Vraiment dommage qu’il soit trop souvent doublé dans les scènes d’action. Le second est formidable, adoptant un accent anglais succulent, en infâme traître sadique, dépourvu du moindre sentiment humain. On reconnaît le vétéran Ralph Waite en vieux pilote d’hélico. Pas une seconde d’ennui dans « CLIFFHANGER » qui a admirablement passé l’épreuve des années et constitue toujours un morceau de choix hollywoodien, bien confectionné et tenant toutes ses promesses. À noter que l’excellente BO de Trevor Jones ressemble étrangement par instants à celle d’Alan Silvestri pour « PREDATOR ». Hasard ou coïncidence ?

CLIFFHANGER2

SYLVESTER STALLONE, JOHN LITHGOW ET MICHELLE JOYNER