RSS

Archives Mensuelles: Mai 2016

Image

AUJOURD’HUI, IL FÊTE SES 86 ANS…

CLINT 86

 

HAPPY BIRTHDAY, ELAINE !

STEWART

ELAINE STEWART (1930-2011), ACTRICE DES ANNÉES 50, SPÉCIALISTE DES RÔLES DE ‘BAD GIRLS’. MÉMORABLE DANS « LES ENSORCELÉS ».

 
1 commentaire

Publié par le 31 Mai 2016 dans ANNIVERSAIRES

 

« NEW YORK, 2 HEURES DU MATIN » (1984)

FEAR« NEW YORK, 2 HEURES DU MATIN » est le premier long-métrage d’Abel Ferrara à avoir connu une sortie relativement confortable et bénéficié d’un cast d’acteurs professionnels.

C’est une sorte de polar nocturne, confrontant un « héros » inhabituel (un ex-boxeur devenu « mac » à la solde d’un caïd italien) à un tueur en série karatéka, s’attaquant aux strip-teaseuses. À l’image du scénario excessivement linéaire, la mise-en-scène est frontale, presque primitive et l’esthétique repose surtout sur une belle photo contrastée. Les comédiens ont fort à faire avec un dialogue très « premier degré » et parfois totalement indigent et si certains s’en sortent à peu près, d’autres comme Billy Dee Williams ridicule en flic facho et Michael V. Gazzo insupportable en patron de boîte geignard, coulent corps et bien, offrant les pires prestations de leurs carrières. Heureusement, les femmes sont belles, de Melanie Griffith en junkie à voix de Betty Boop à Rae Dawn Chong en lesbienne, en passant par Maria Conchita Alonso, c’est le gratin des jeunes premières des eighties. Dans le rôle principal, Tom Berenger s’est fait un drôle de look d’angelot bouclé aux abdoms en tablette de chocolat, mais il a une belle présence et assure bien dans les scènes d’action et de combat. On est encore loin de la réussite miraculeuse d’un « KING OF NEW YORK », dont le présent film semble être le brouillon, mais le style Ferrara – qu’on aime ou pas – est déjà là en embryon et il plane sur « NEW YORK, 2 HEURES DU MATIN » un bon esprit « série B » hard-boiled, issu de la décennie précédente et de la fameuse blaxploitation. L’un dans l’autre, et en connaissance de cause, un film attachant qui a pris une certaine patine avec les années.

FEAR 2

MELANIE GRIFFITH, RAE DAWN CHONG ET TOM BERENGER

 

HAPPY BIRTHDAY, DOUGLAS !

FOWLEY

DOUGLAS V. FOWLEY (1911-1998), SECOND RÔLE À L’ÉNORME FILMOGRAPHIE.

 
Poster un commentaire

Publié par le 30 Mai 2016 dans ANNIVERSAIRES

 

« UNTEL PÈRE ET FILS » (1943)

UNTELDaté de 1943, « UNTEL PÈRE ET FILS » fut en fait tourné en 1940 et ne sortit en France qu’à la libération. Il en existe une version américaine avec quelques séquences additionnelles et un prologue où apparaît Charles Boyer, qui fait tout de même… 35 minutes de plus ! C’est la version française qui est chroniquée ici.

Sur seulement 78 minutes, Julien Duvivier embrasse trois guerres, de 1871 à 1939, à travers le destin tout ce qu’il y a de banal d’une famille de braves gens. Il y avait suffisamment de matière pour remplir une véritable saga, mais les auteurs concentrent l’écriture sur quelques événements familiaux et une poignée de personnages, passant de décennie en décennie grâce à des dates inscrites en surimpression sur l’image. Le procédé est efficace, mais assez frustrant, tout comme l’utilisation qui est faite de Raimu, Louis Jouvet et Michèle Morgan, qui n’ont en fin de compte que des rôles périphériques, laissant la vedette à l’excellent Lucien Nat, qu’on voit passer de l’état de jeune marié à celui de vieillard chenu qui a connu trois guerres. Le but de tout cela est bien sûr d’encourager les soldats et la population française à combattre pour en finir une bonne fois pour toutes avec les Allemands. C’est naïf et parfois simpliste et même mélodramatique, mais c’est – c’est bien le moins – extrêmement bien réalisé et les acteurs ont quelques jolis moments : Raimu en oncle méridional égrillard et pathétique, Jouvet en solitaire aigri et exilé, Suzy Prim en sœur vieille fille (sa réplique sur les trois baisers d’hommes reçus au cours de sa vie est très émouvante), le petit Jean Claudio jouant Jouvet enfant, remarquable en « Gavroche ». On aperçoit un tout jeune Louis Jourdan à la fin, en étudiant en médecine. Vraiment pas un fleuron de la filmo de Duvivier donc, mais une vraie curiosité. Peut-être faudrait-il un jour jeter un coup d’œil à la version longue pour se faire une idée plus complète de la chose… À quand une restauration en bonne et due forme ?

UNTEL2

LOUIS JOUVET ET MICHÈLE MORGAN

 

FÊTE DES MÈRES…

MOM

QUELQUES DOUCES ET GENTILLES MAMANS DE CINÉMA POUR FÊTER CE JOUR.

 
4 Commentaires

Publié par le 29 Mai 2016 dans ACTU DE BDW2

 

HAPPY BIRTHDAY, TED !

LEVINE

TED LEVINE, DU SERIAL KILLER DU « SILENCE DES AGNEAUX » AU COMMISSAIRE DE LA SÉRIE « MONK », UN CERTAIN GÉNIE DE LA COMPOSITION.

 
8 Commentaires

Publié par le 29 Mai 2016 dans ANNIVERSAIRES

 

« GENTLEMAN JIM » (1942)

JIM

COMBAT SUR LES DOCKS…

Certains films – et ils ne sont pas très nombreux – traversent les années comme en état de grâce, insensibles à l’évolution des techniques cinématographiques, aux modes narratives, à la désuètude. « GENTLEMAN JIM » est de ceux-là.JIM3

Ce qui aurait pu n’être qu’un banal ‘biopic’ hollywoodisé parmi d’autres est devenu, entre les mains expertes de Raoul Walsh, un extraordinaire mélange de comédie, d’action, de suspense et de truculence, dont le rythme frénétique laisse épuisé et la joie-de-vivre balaie toute réticence jusqu’à la fin. Basé sur la vie du champion du monde de boxe Jim Corbett, à la fin du 19ème siècle, ce maelstrom d’images, de sons, de rires et de grands sentiments, contient les plus épatantes scènes de combat de l’époque, qui valent bien celles de « RAGING BULL » ou « ROCKY ». Ainsi, l’affrontement final, magnifiquement filmé et monté, et surtout joué par deux acteurs sans doublures. La maîtrise des scènes de foule, la beauté des plans généraux, portent vraiment la signature d’un grand cinéaste. Dans le rôle-titre, Errol Flynn trouve un de ses meilleurs rôles. Petit employé de banque opportuniste, égotique et fier-à-bras, sûr de lui jusqu’à en devenir tête-à-claques, on le voit progressivement devenir un grand champion sans rien perdre de sa bonne humeur et de sa simplicité. Son duo avec la belle Alexis Smith (pour faire simple, il ne s’aiment pas, mais sont follement amoureux l’un de l’autre ! Nuance cruciale entre «  like » et «  love » en v.o.) est un délice de comédie piquante. Parmi les formidables seconds rôles : Alan Hale en fait des mégatonnes en père irlandais grande gueule, Jack Carson n’est pas en reste en copain insortable. Ward Bond trouve le rôle de sa vie en champion vieillissant, vantard et braillard. Sa dernière scène, enfin tombé de son piédestal, est bouleversante. Que dire d’un film quand il est quasi-parfait ? On a juste à profiter du voyage, même s’il paraît trop court, et à applaudir le métier de M. Walsh à son pinacle et du bel Errol dont l’énergie enfantine crève encore l’écran.

JIM2

ALEXIS SMITH, ERROL FLYNN ET WARD BOND

 

GIORGIO ALBERTAZZI : R.I.P.

ALBERTAZZI

GIORGIO ALBERTAZZI (1923-2016), ACTEUR À LA MODESTE CARRIÈRE, MÉMORABLE DANS « L’ANNÉE DERNIÈRE À MARIENBAD ».

 
 

ROSANNA HUFFMAN : R.I.P.

HUFFMAN

ROSANNA HUFFMAN (1938-2016), ACTRICE DE TV DES ANNÉES 70.

 
Poster un commentaire

Publié par le 28 Mai 2016 dans CARNET NOIR