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Archives Mensuelles: Mai 2020

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AUJOURD’HUI, IL A 90 ANS !

CLINT 90

 

DAN VAN HUSEN : R.I.P.

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DAN VAN HUSEN (1945-2020), SECOND RÔLE ALLEMAND, VU DANS 145 FILMS DONT PLUSIEURS WESTERNS ITALIENS AUX CÔTÉS DE LEE VAN CLEEF

 
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Publié par le 31 Mai 2020 dans CARNET NOIR, CINÉMA INTERNATIONAL

 

« JURASSIC PARK » (1993)

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RICHARD ATTENBOROUGH, LAURA DERN ET SAM NEILL

Coscénarisé par Michael Crichton d’après son propre roman, réalisé par Steven Spielberg, « JURASSIC PARK » a marqué la maturité de l’utilisation des CGI, encore impressionnants aujourd’hui et la concrétisation du rêve de millions d’enfants : voir des dinosaures !PARK

La thématique est la même que dans « MONDWEST » du même auteur : un parc d’attraction pour touristes en mal de sensations qui part en vrille. À la différence que les « dinos » ne sont pas des robots mais des créatures vivantes créées à partir d’ADN retrouvé dans des moustiques. Le but de Spielberg étant de faire naître chez le spectateur la même expression d’ébahissement qu’affichent ses personnages en découvrant les animaux pour la première fois, on peut dire qu’il a réussi à 100% son pari. C’est de la grande aventure pour petits et grands, mais pas forcément du grand cinéma : si la BO de John Williams est magnifique, la photo de Dean Cundey manque d’atmosphère et la direction d’acteurs est très inégale. Sam Neill est impeccable en paléontologue émerveillé, Jeff Goldblum drôle en mathématicien égotique, mais Richard Attenborough en fait des tonnes sans la moindre nuance, Wayne Knight cède à la grosse comédie, Laura Dern est exorbitée du début à la fin et la petite Ariana Richards est juste insupportable. On remarque Samuel L. Jackson dans un rôle effacé d’informaticien. « JURASSIC PARK » tient la distance par sa savante distillation des morceaux de bravoure, particulièrement ceux impliquant le T-Rex et les Raptors. Les bavardages reliant ces séquences sont parfois fastidieux, mais l’ensemble est habilement tricoté, contient de beaux moments de suspense et le dynamisme des cadrages fait le reste. Pas un chef-d’œuvre donc, mais un indéniable pas en avant dans les effets spéciaux qui a ouvert la voie à tout un cinéma dont on peut hélas, déplorer aujourd’hui les débordements. À voir, de toute façon, surtout si on est resté un grand ou vieil enfant.

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SAM NEILL ET JEFF GOLDBLUM

 

« CHASING MAVERICKS » (2012)

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GERARD BUTLER

Écrit par l’acteur Kario Salem d’après une histoire vraie, coréalisé par Curtis Hanson et Taylor Hackford (ensemble ? L’un après l’autre ?), « CHASING MAVERICKS » est à première vue un « film de surf », mais au fur et à mesure qu’il développe ses thèmes, gagne en émotion et en profondeur.CHASING

Passionné de surf, le jeune Johnny Weston se choisit un mentor, son voisin Gerard Butler un obsédé du sport qui affronte les plus grosses vagues du monde. La relation père/fils se solidifie au fil des années jusqu’à la passation de pouvoir symbolique lors d’un exploit sans précédent qui rendra le jeune homme célèbre. C’est simple, jamais simpliste, les personnages ont tous des failles pour la plupart liées à leur passé familial, et ils évoluent sous nos yeux, se rendant de plus en plus attachants. Le fait que les acteurs exécutent eux-mêmes les séquences de surf, du moins pour la plupart, ajoute énormément à la viscéralité de ces moments qui sont admirablement filmés. Ces images d’une rare puissance font toucher du doigt, même fugitivement, la passion générée par ce sport extrême. Frais et crédible, le jeune Weston est très bien entouré. D’abord par Butler, charismatique à souhait en « maître Yoda » buriné et sévère, qui peine à assumer la vie réelle mais n’existe pleinement que sur une planche. Par Elisabeth Shue, excellente en mère alcoolique. Bien sûr, le film n’esquive pas les clichés (le « bad boy » qui maltraite notre héros depuis l’enfance, dont la nécessité ne saute pas aux yeux), mais il ne cède jamais au mélodrame facile et reste ancré dans la réalité et focalisé sur les relations humaines. En cela « CHASING MAVERICKS » est un bien meilleur film qu’il ne paraît au premier abord et mérite largement d’être redécouvert.

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ELISABETH SHUE, JOHNNY WESTON ET GERARD BUTLER

 

MARGE REDMOND : R.I.P.

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MARGE REDMOND (1924-2020), ACTRICE DE SECONDS RÔLES DE TV DES SIXTIES, CONNUE AUX U.S.A. POUR LA SÉRIE « THE FLYING NUN »

 
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Publié par le 29 Mai 2020 dans CARNET NOIR

 

ANTHONY JAMES : R.I.P.

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ANTHONY JAMES !1942-2020), SECOND RÔLE DES ANNÉES 70, ABONNÉ AUX RÔLES DE TUEURS, MÉMORABLE CHEZ EASTWOOD OU JEWISON

 
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Publié par le 29 Mai 2020 dans ANNIVERSAIRES

 

« LES QUATRE FILS DE KATIE ELDER » (1965)

ELDER« LES QUATRE FILS DE KATIE ELDER » de Henry Hathaway est un bon vieux western de derrière les fagots, un « John Wayne movie » traditionnel où l’acteur apparaît vêtu de sa panoplie réglementaire (stetson, foulard, chemise unie à rabat, gilet de cuir) et joue un pistolero dur-à-cuire.

Le scénario est plutôt bien tricoté, mais paraît poussif par moments et la fratrie formée par Wayne, beaucoup trop âgé pour le rôle, Dean Martin, Michael Anderson, Jr. et Earl Holliman est une des plus improbables qui se puisse imaginer. Mais la photo de Lucien Ballard est belle, les extérieurs de l’Arizona sont grandioses et la BO d’Elmer Bernstein dynamise tout cela. Le film se laisse voir avec plaisir et nostalgie, même s’il déçoit par de trop nombreux trous scénaristiques : le tueur George Kennedy est éliminé de façon cavalière alors qu’on attendait un vrai face à face avec Wayne depuis le début du film, le personnage de Dennis Hopper est totalement illogique et irritant, les habitants de Clearwater sont des girouettes sans cohérence, etc. Mais quel bonheur, malgré tout, de revoir le « Duke » et « Dino » côte à côte après « RIO BRAVO », de retrouver des vieilles tronches du genre comme Rodolfo Acosta, Strother Martin dans une scène cocasse de saloon. Le seul rôle féminin – hormis Kate Elder déjà morte quand le film commence – joué par Martha Hyer, est purement décoratif et semble rajouté pour arrondir les angles. Bourré de défauts, uniquement filmé en plans larges et, il faut le dire, très désuet, « LES QUATRE FILS DE KATIE ELDER » s’il pèche par son côté anecdotique, prend avec les yeux d’aujourd’hui, une jolie patine et peut constituer un agréable et inoffensif passe-temps, à condition de ne pas le comparer à des œuvres plus abouties de la star comme « EL DORADO » ou « 100 DOLLARS POUR UN SHÉRIF ».

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JOHN WAYNE, DENNIS HOPPER, JAMES GREGORY, GEORGE KENNEDY, RODOLFO ACOASTA, EARL HOLLIMAN, MICHAEL ANDERSON, JR. ET DEAN MARTIN

 

GUY BEDOS : R.I.P.

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GYY BEDOS (1934-2020), HUMORISTE AU STYLE CAUSTIQUE, IL JOUA DANS 44 FILMS ET SE DISTINGUA DANS CEUX D’YVES ROBERT

 
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Publié par le 28 Mai 2020 dans CARNET NOIR, FILMS FRANÇAIS

 

HAPPY BIRTHDAY, JOHN !

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JOHN PAYNE (1912-1989), CHANTEUR ET ACTEUR DES ANNÉES 40 ET 50, À LA PERSONNALITÉ PEU MARQUANTE, IL TOURNA QUELQUES BONS FILMS

 
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Publié par le 28 Mai 2020 dans ANNIVERSAIRES

 

« POSSESSION » (2008)

À la base, « POSSESSION » est une drôle de bouillabaisse, puisqu’il est le remake américain d’un film coréen, et réalisé par les Suédois Joel Bergvall & Simon Sandquist.POSSESSION.jpg

Si le premier quart est (vaguement) prometteur et laisse espérer un développement horrifique et mélodramatique, le reste du film n’est au fond qu’un de ces téléfilms bas-de-gamme diffusés l’après-midi et mixant scolairement suspense et love story. Deux frères, un très gentil (Michael Landes) et l’autre très méchant (Lee Pace, le futur roi des Elfes dans « THE HOBBIT ») meurent dans le même accident de voiture. Le gentil reste dans le coma, le méchant se réveille, mais il semble « habité » par l’âme du gentil. Tout le monde suit ? Il met un temps fou à convaincre l’épouse du gentil (Sarah Michelle Gellar) qu’il s’est réincarné dans le corps du méchant. Et il y parvient ! Il la met même enceinte. Jusqu’au moment où… Oui, c’est consternant. Et le fait d’avoir une héroïne bien mignonne, mais crédule à ce point, à l’extrême limite de la stupidité, n’aide pas à s’identifier ou à ressentir une quelconque empathie pour ses malheurs. Tout est d’une platitude insensée, jusqu’aux décors laids et sans identité, au dialogue idiot et aux péripéties convenues (la fiancée du méchant frérot qui revient semer la zizanie). Il n’y a vraiment rien à sauver de ce navet sans queue ni tête, pas même la petite (de taille) Gellar, comédienne attachante et lumineuse, mais ici complètement à la dérive.

En fait, la seule scène qu’on aurait aimé voir (ATTENTION : SPOILER !), c’est le réveil du gentil et la façon dont sa femme lui aurait expliqué ce qui s’est passé pendant son coma : « Écoute, tu vas rire… Ton frère s’est fait passer pour toi, on a couché ensemble, j’ai fini par le tuer et je viens d’accoucher de son enfant. À part ça, ça va mieux toi ? ».