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Archives Mensuelles: février 2022

HAPPY BIRTHDAY, ZERO !

ZERO MOSTEL (1915-1977), PERFORMER DE THÉÂTRE ET SECOND RÔLE TRUCULENT, SA CARRIÈRE FUT BRISÉE PAR LE MACCARTISME
 
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Publié par le 28 février 2022 dans ANNIVERSAIRES

 

« LE FANTÔME DE L’OPÉRA » (1943)

« LE FANTÔME DE L’OPÉRA » d’Arthur Lubin est une des nombreuses adaptations du roman de Gaston Leroux, mêlant romantisme et horreur. La tonalité de celle-ci lorgne vers la comédie et donne une place prépondérante à la musique et aux tableaux chantés à l’Opéra de Paris.

Les numéros chorégraphiés sur scène sont indéniablement trop nombreux et surtout beaucoup trop longs pour garder le fil d’un récit déjà pas spécialement nourri en péripéties. Au moins peut-on, grâce à eux, jouir pleinement d’un magnifique Technicolor. Pour ce qui est de l’histoire, tout le monde la connaît : un pauvre violoniste et compositeur (Claude Rains) perd son travail à l’Opéra, mais décide de continuer d’aider une jeune chanteuse (Susanna Foster) dont il est désespérément amoureux. À la suite d’un malentendu, Rains est défiguré et continue de hanter les sous-sols du bâtiment en commettant des meurtres pour ouvrir la voie du succès à sa protégée. Celle-ci est entourée par ses deux soupirants, un baryton (Nelson Eddy) et un policier (Edgar Barrier). Tout cela est un peu laborieux, poussif pourrait-on dire, mais l’image est belle, les décors de studio sont évocateurs et les comédiens plutôt sympathiques. Eddy est drôle en « prima donna » imbu de lui-même et Barrier également en inspecteur impérieux. Leur dernier plan est étonnamment malicieux, laissant entendre – à demi-mots, bien sûr – que, fatigués de l’indifférence de leur égérie, ils vont peut-être finir ensemble ! Rains n’apparaît pas suffisamment pour faire réellement impression. Le spectateur à l’œil affûté reconnaîtra un jeune Hume Cronyn en policier quasi muet. On peut voir ce « FANTÔME DE L’OPÉRA » pour sa photo et son ambiance, mais sans en attendre monts et merveilles.

CLAUDE RAINS, EDGAR BARRIER, SUSANNA FOSTER ET NELSON EDDY
 

VERONICA CARLSON : R.I.P.

VERONICA CARLSON (1944-2022), ACTRICE DES ANNÉES 60-70, CONNUE POUR SES QUELQUES FILMS DES PRODUCTIONS HAMMER
 
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Publié par le 27 février 2022 dans CARNET NOIR, CINÉMA ANGLAIS

 

HAPPY BIRTHDAY, KATE !

KATE MARA, BELLE ACTRICE À FORTE PERSONNALITÉ, AUSSI ACTIVE À LA TV QU’AU CINÉMA, ELLE N’A PAS ENCORE TROUVÉ SON GRAND RÔLE
 
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Publié par le 27 février 2022 dans ANNIVERSAIRES

 

« THE DIRTY DOZEN : NEXT MISSION » (1985)

LEE MARVIN

D’abord, quelques chiffres : « THE DIRTY DOZEN : NEXT MISSION » a été tourné 19 ans après « 12 SALOPARDS » dont il reprend sans complexes les bases scénaristiques. Lee Marvin, Ernest Borgnine et Richard Jaeckel, revenants du film de Robert Aldrich, ont considérablement vieilli, alors que ce n°2 se passe à peine quelques mois après le film original. Le réalisateur Andrew V. McLaglen a 65 ans…

Dès le début, l’entreprise est pathétique. Le téléfilm reprend des répliques du film, des situations et même des plans (l’arrivée de Reisman au pénitencier). Le face à face entre le général Borgnine et l’officier rebelle Marvin fait peine à voir. Si le premier tient encore la forme malgré les cheveux blancs, le second paraît amaigri, hagard, la tête ailleurs et se demande clairement pourquoi il rejoue exactement les mêmes scènes deux décennies plus tard. Ce sera son avant-dernière apparition à l’écran, et… c’est tant mieux parce que la suivante ne vaudra guère mieux ! Quant aux seconds rôles, on est bien loin de la distribution de rêve du n°1. Ce ne sont que de jeunes inconnus dépourvus de personnalité ou de présence physique. À peine reconnaîtra-t-on Sonny Landham (« PREDATOR »), Gavan O’Herlihy (« LE JUSTICIER DE NEW YORK ») et Ken Wahl (« UN FLIC DANS LA MAFIA ») qui ne font guère d’étincelles. Cet ersatz fauché et poussif tourné en Angleterre, ne mérite pas d’être vu, même par nostalgie ou par affection pour Lee Marvin. C’est un supplice interminable, affreusement mal filmé et photographié, aux séquences d’action pitoyables, pas même dignes de ce qu’a pu faire McLaglen dans des œuvres autrement plus estimables comme « LES OIES SAUVAGES ». On ne sait pas qui a pu avoir l’idée saugrenue de mettre ce désastre en chantier, mais il est à oublier au plus vite, de peur qu’il ne contamine le souvenir qu’on garde du vrai – et définitivement unique – « 12 SALOPARDS ».

ERNEST BORGNINE, RICHARD JAECKEL ET LEE MARVIN
 

« 12 SALOPARDS » (1967)

JOHN CASSAVETES ET LEE MARVIN

« 12 SALOPARDS » de Robert Aldrich est un de ses plus gros succès commerciaux et le film auquel son nom est le plus souvent associé. C’est un film de guerre au scénario totalement improbable, inspiré d’un roman plus que moyen, mais qui bénéficie de l’énergie forcenée du réalisateur et d’une distribution extraordinaire.

Lee Marvin, officier indiscipliné, doit réunir douze ex-soldats condamnés à mort ou à de lourdes peines, les entraîner, les motiver pour aller faire exploser un château en France où se réunissent de grosses huiles du 3ᵉ Reich. Cela méritait-il de durer 149 minutes ? Probablement pas. Et la construction du scénario en quatre chapitres bien distincts (le recrutement, l’entraînement, la mise à l’épreuve et finalement l’attaque elle-même) fait parfois sembler le temps bien long. Ce n’est pas le seul défaut du film : la BO est d’une lourdeur exaspérante parfois proche du cartoon et le montage devient très confus dans les séquences d’action. Pourtant… pourtant… comment résister à cette réunion de grands comédiens dans la fleur de l’âge ? John Cassavetes et Donald Sutherland, redoutables voleurs de scènes font des étincelles, Charles Bronson au style opposé, marque le film en demeurant impassible et implacable, Telly Savalas s’éclate en détraqué total (quelle drôle d’idée d’avoir distribué un Grec dans un rôle de bigot raciste du Vieux Sud ?), il faudrait tous les citer. Même les hauts-gradés sont incarnés par des pointures telles qu’Ernest Borgnine ou George Kennedy. Ils sont tous formidables et servent de charpente au film. On aurait préféré moins d’apartés comiques pas très drôles, davantage de psychologie et moins de longueurs dans l’interminable séquence des « jeux de guerre » où la « sale douzaine » bat les soldats de Robert Ryan à plate couture en trichant de bon cœur. « 12 SALOPARDS » a pris un coup de vieux, c’est indéniable et semble manquer de rigueur, mais son discours en filigrane demeure intact : qu’est-ce qu’un héros ? Un psychopathe, attardé mental de préférence, capable de tuer comme il respire, répond Aldrich. À méditer…

CHARLES BRONSON, CLINT WALKER, DONALD SUTHERLAND, JIM BROWN, ROBERT RYAN ET LEE MARVIN
 

MICHEL LE ROYER : R.I.P.

MICHEL LE ROYER (1932-2022), VEDETTE DE SÉRIES TV DES ANNÉES 60, IL TINT LE RÔLE-TITRE DE « LAFAYETTE » AU GRAND ÉCRAN
 
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Publié par le 26 février 2022 dans CARNET NOIR, FILMS FRANÇAIS

 

HAPPY BIRTHDAY, CLIFF !

CLIFF OSMOND (1937-2012), SECOND RÔLE DES ANNÉES 60 ET 70, SPÉCIALISÉ DANS LES RÔLES DE BRUTES ÉPAISSES
 
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Publié par le 26 février 2022 dans ANNIVERSAIRES

 

« PLUIE D’ENFER » (1998)

Aquaphobes, ne voyez jamais « PLUIE D’ENFER », ne lisez même pas cette chronique en fait, car 100% de l’action se déroule sous une pluie torrentielle, dans une ville inondée près d’un barrage qui menace de céder à tout instant !

Le téléaste danois Mikael Salomon dont c’est un des deux seuls longs-métrages, réalise une véritable prouesse. On imagine que ce dut être un des tournages les plus inconfortables de l’Histoire du cinéma. Il pleut littéralement sans arrêt, on manque se noyer une scène sur deux et les poursuites se font en hors-bord et en motoski dans des bâtiments inondés. Mais ce n’est pas le seul intérêt de ce film qui a étonnamment peu vieilli (grâce à l’absence de CGI ?) : les personnages sont extrêmement bien travaillés. Ils ne cessent de surprendre, de changer de camp. Morgan Freeman, affublé d’un Stetson et d’une boucle d’oreille, est un bad guy pas si détestable que cela, le shérif Randy Quaid, sympathique balourd, n’est pas 100% fiable, etc. Ce qui crée un véritable arrière-plan humain à l’histoire et maintient la curiosité jusqu’au bout. Dans le rôle d’un convoyeur de fonds opiniâtre, Christian Slater manque comme toujours de substance et de charisme, mais il est bien entouré par l’amusante Minnie Driver qui donne vraiment de sa personne, par Ed Asner qui n’apparaît qu’au début et surtout par Freeman au sommet de sa forme. À 61 ans, il assure avec force un rôle très physique auquel il parvient, dans un environnement chaotique, à donner une épaisseur humaine, une ambiguïté et même de l’humour. C’est vraiment la grande classe ! « PLUIE D’ENFER » est un suspense aquatique qui vaut bien mieux que le souvenir qu’il avait pu laisser à l’époque de sa sortie. L’action ne se relâche jamais, le dialogue est plutôt spirituel et les protagonistes échappent à tout cliché. À voir ou revoir donc, en n’oubliant pas son ciré.

CHRISTIAN SLATER, MORGAN FREEMAN, RANDY QUAID ET MINNIE DRIVER
 

HAPPY BIRTHDAY, BRENDA !

BRENDA JOYCE (1917-2009), JEUNE PREMIÈRE À LA MODESTE FILMO, CONNUE POUR AVOIR INCARNÉ JANE DANS PLUSIEURS « TARZAN »
 
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Publié par le 25 février 2022 dans ANNIVERSAIRES