Le premier « BAD ASS » était une variante latina, cra-cra, fauchée et bordélique de « DEATH WISH ». « BAD ASSES » entre dans la catégorie des plaisirs coupables jouissifs et inavouables. C’est un peu « LE JUSTICIER DE NEW YORK » en plus rigolo avec un simili-Bronson infiniment plus sympathique en vedette.
Plus argenté, visuellement plus soigné, le film est d’une réjouissante niaiserie, d’un infantilisme total, mais dès que les deux Danny sont ensemble à l’écran, c’est la fête. Les répliques fusent du tac-au-tac, les blagues scato abondent (Danny Glover émet des flatulences à chaque fois que Danny Trejo va embrasser sa dulcinée) et le tout semble échappé d’une vieille série télé ou des chutes de montage d’un épisode de « L’ARME FATALE ». Mais que c’est bon ! Avec son pantacourt, sa banane et son affreuse barbe-postiche, Trejo est absolument unique. Ce justicier du 3ème âge tatoué jusqu’aux yeux, ami des p’tits enfants et capable de tuer un homme à coups de poing, est un des héros les plus improbables de l’Histoire du 7ème Art. Le charisme de l’acteur et son visible bonheur d’être là, sont tels qu’ils font à peu près tout passer et qu’on abandonne rapidement son sens critique au vestiaire. À quoi servirait-il, de toute façon ? Il faut avoir vu Glover en survêtement verdâtre (une grosse fliquette énamourée l’appelle « Green Machine » !), jouer cet épicier ronchon et ankylosé avec une verve de jeune homme. Son tandem avec Trejo vaut son pesant de cacahuètes. « BAD ASSES » est à voir pour le fan de Danny Trejo qui a rarement été mieux utilisé avec sa tête de tueur et son sourire de papa gâteau. À 70 ans passés, il assure magistralement les séquences d’action et finit même avec la jeune première dans les bras. Sans compter que c’est le seul film qui lui permette de jouer à la poupée Barbie ! Aux dernières nouvelles, le n°3 serait déjà en boîte et les deux Danny font encore partie du casting. On s’en frotte les mains à l’avance et on s’apprête à re-débrancher son cerveau pendant 90 minutes.
Simon
1 août 2014 at 18 h 51 min
Merci à vous. Quel bonheur de vous lire.
walkfredjay
1 août 2014 at 19 h 13 min
🙂
lemmy
2 août 2014 at 10 h 52 min
Tu n’as jamais aussi bien vendu un film. Adjugé.
Je vais m’apprêter à porter un survet’ vert et à lâcher des caisses. Après ça, qui dira que tu n’as pas une bonne influence sur tes lecteurs ?
walkfredjay
2 août 2014 at 11 h 55 min
Hello, Lemmy ! Long time no see… 🙂
Je pense que tu ne seras pas déçu par ce n°2 qui à mon avis ne sera qu’un brouillon par rapport au n°3…
Corey
3 août 2014 at 0 h 58 min
Rien que pour le plaisir de revoir Danny Glover, je fonce !
walkfredjay
3 août 2014 at 7 h 23 min
…Et son survêt vert !
edmond
3 août 2014 at 11 h 55 min
Déjà que la veste de Danny T est est de plus en plus portée , si le survêt de de Danny G suit le mouvement où va t’on mon brave monsieur 😀
Val
3 août 2014 at 13 h 47 min
Comme j’ai aimé le premier « Bad Ass », il y a de fortes chances pour que ce deuxième me plaise également… Je vais partir en chasse…
Le survet’ de Danny détrônera-t-il le t-shirt noir moulant de Charlie chez les lecteurs du BDW 2 ? À suivre…
😀
walkfredjay
3 août 2014 at 13 h 59 min
Il faut reconnaître que Danny a fait TRÈS TRÈS fort ! 😀
Val
3 août 2014 at 14 h 22 min
Petite blague inter blogs :
http://anachronique.eklablog.com/mode-masculine-a108776360
😉
walkfredjay
3 août 2014 at 14 h 46 min
Ben…!!! Je clique sur le lien et on me répond « Error 404 » ! 😦
Val
3 août 2014 at 15 h 38 min
De mon côté, ça marche… Bizarre !?
Val
3 août 2014 at 15 h 41 min
Oups ! Au temps pour moi ! C’est moi qui ai fait une bourde ! Normalement, ça devrait marcher, maintenant…
Sorry !
lemmy
8 août 2014 at 10 h 42 min
Ce « Bad asses » est un petit joyau du genre. Danny Glover est extraordinaire en green machine ; malgré tout il arrive à mêler une grande truculence non forcée et un filigrane d’émotion à son personnage improbable. En tout cas, il a les meilleures répliques et les meilleures situations. Danny Trejo est au diapason, il n’ a jamais aussi bien joué… à la poupée Barbie.
walkfredjay
8 août 2014 at 10 h 56 min
Un Danny pète, l’autre joue à la poupée. Franchement, que demande le peuple ? À part un n°3…
Tu ne pouvais qu’aimer ce petit joyau de finesse onirique, où ne manque peut-être qu’une voix off écrite par Marguerite Duras et dite par Michel Lonsdale.
lemmy
8 août 2014 at 14 h 26 min
Tout de suite les gros mots…
Il faudra que je voie le premier « Bad ass »…
walkfredjay
8 août 2014 at 15 h 09 min
Il le faut, Lemmy. Tu ne peux pas rester comme ça, c’est de la cruauté mentale et ça t’aidera à patienter en attendant le n°3.